Ivan De Witte en a assez : "Je ne suis pas un fan des mesures répressives, mais une ligne a été franchie"

Walter Forbes
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Ivan De Witte en a assez : "Je ne suis pas un fan des mesures répressives, mais une ligne a été franchie"
Photo: © photonews

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Une bannière avec des messages haineux, des fusées, des bagarres devant le stade... Pour le président de l'AA Gent, Ivan De Witte, les incidents survenus le week-end dernier à la Ghelamco Arena ont "fortement perturbé les réjouissances" après la victoire contre le Club de Bruges.

Une victoire convaincante contre le Club de Bruges et pourtant le président de La Gantoise Ivan De Witte était rouge de honte à la Ghelamco Arena dimanche dernier. Cela a commencé par une bannière haineuse adressée à l'ancien joueur Roman Yaremchuk. "Mort aux traîtres, Yaremchuk Judas," pouvait-on lire. La bannière a été rapidement retirée, mais le ton était donné. "Je pensais que cela dépassait déjà les limites de la décence", a confié Ivan De Witte à Sporza. "Je peux comprendre qu'il y ait un peu d'amertume, mais il ne faut pas oublier que Yaremchuk a beaucoup compté pour notre club et qu'il a aussi rapporté une belle somme sur son transfert."
 
"C'était le début des hostilités", a observé De Witte. "Après huit minutes, des torches ont été allumées et même jetées sur le terrain, des supporters se sont affrontés et, après le match, une confrontation entre les émeutiers et la police a eu lieu. Il y avait des enfants qui pleuraient dans la tribune familiale. Les parents ont quitté le stade tôt. J'ai vu le désespoir et l'incompréhension dans les yeux des enfants. Cela m'a mis en colère et m'a rendu triste. C'était un sérieux coup de frein aux réjouissances", a lâché le président des Buffalos.

"Nous travaillons actuellement avec la police pour identifier les auteurs de ces actes. Après cela, nous prendrons les mesures appropriées. Qu'en est-il de ceux qui viennent des Pays-Bas ou de France ? Nous devons faire cesser les instigateurs qui les invitent ici. Je ne suis pas un fan des mesures répressives, mais une ligne a été franchie. Si rien n'y fait, alors nous devrons travailler avec l'identification et les interdictions de stade. Parce que c'est une tache pour le football."
 
De Witte veut également discutert. Et il n'exclut même pas une conversation avec le noyau dur. "Je crois au dialogue. Je n'ai pas peur de parler aux durs à cuire."
 
Enfin, De Witte appelle également à la coopération avec les autres clubs. "Les choses commencent à gronder, même dans les autres clubs. Pour le bien de tous, nous devons donc nous attaquer à ce problème de toute urgence. En tant que Ligue pro, c'est notre devoir."

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