William Balikwisha après le Clasico : "Je savais que le match allait se terminer après mon assist"
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Le Clasico a été arrêté définitivement après un peu plus d'une heure de jeu suite à des jets de fumigène de supporters anderlechtois ce dimanche soir lorsque le Standard de Liège menait 3-1 au score.
Après le couac contre Malines, le Standard de Liège s'est repris en s'imposant lors du Clasico contre Anderlecht. "Ils ont ouvert le score, mais nous sommes parvenus à revenir rapidement dans la partie. Nous avons su concrétiser nos occasions, et c'est venu tout seul. Le match a vite été repris en main", a confié William Balikwisha à l'issue de la rencontre. "Notre travail porte ses fruits et nous arrivons tout doucement à l'objectif que nous voulons atteindre. Le haut du classement qui bouge beaucoup ? Nous sommes patients et nous regardons match après match", a expliqué le milieu offensif auteur d'une passe décisive pour le troisième but liégeois signé Zinckernagel.
Un Clasico qui sentait le souffre ce dimanche soir, et c'était prévisible. Anderlecht est dans la crise et ses supporters ont décidé de se faire entendre de la plus mauvaise des manières avec des jets de fumigène qui ont poussé Bram Van Driessche à arrêter définitivement la rencontre. "J'avais entendu dire que c'était prévu qu'ils sabotent le match s'ils étaient menés de deux buts. Ils ont fait ce qu'ils avaient dit. Je savais donc que le match allait se terminer après mon assist, nous avions été prévenus à la pause et nous savions que le match n'irait pas au bout si nous avions deux buts d'avance. Nous savions qu'il fallait pousser et les mettre en difficulté", a expliqué Balikwisha avant d'évoquer le système très offensif mis en place par Deila. "Très offensif car nous savions qu'Anderlecht était dans le dur."
"Un choc entre deux rivaux, il y a beaucoup de frustration de leur côté après leurs mauvais résultats. Désolant que cela se soit terminé de cette manière, je voulais jouer toute la rencontre", a-t-il ajouté avant de revenir sur l'importance de la rencontre. "Un Clasico, ça ne se joue pas, ça se gagne. Fier de remporter ce match surtout après avoir été formé chez les Rouches. Puis le soutien des supporters a été énorme, et cela était magnifique de fêter cela devant notre douzième homme. C'était magique."
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot