Analyse Wesley Hoedt a grillé ses dernières cartouches
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Son penalty à Malines pourrait être la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
À l'arrivée de Jan Vertonghen, on se demandait qui prendrait place sur le banc au profit du Diable Rouge. C'est finalement Hannes Delcroix qui en a fait les frais, mais Wesley Hoedt pouvait s'estimer heureux. Cadre de la défense du RSCA depuis son arrivée, Hoedt a pour lui un fort caractère, des interventions puissantes et spectaculaires qui font que le Lotto Park semble avoir une inexplicable affection pour lui. Lui, le défenseur peu élégant, peu doué balle au pied, à la relance catastrophique mais à la "grinta" indéniable. Une sorte de Vranjes avec quelques câbles mieux branchés. À chacune de ses interceptions typiques ou de ses coups-francs qui frôlent le cadre, les "Hoedt, Hoedt, Hoedt !" fusent des travées du stade.
Mais cette fois, le Néerlandais semble avoir épuisé son crédit. Arrogant, accusant tout le monde y compris des gamins de 18 ans alors qu'il commet lui-même de grossières erreurs, Wesley Hoedt réalise une saison catastrophique. Il n'est pas le seul. Mais à 28 ans, ses perspectives d'évolution sont moins grandes que celles des jeunes de Neerpede qu'il pointe du doigt. À Malines, il a commis une faute grossière qu'il ne peut, lui, pas expliquer par de l'inexpérience. Ce Hoedt-là est tout simplement le moins bon défenseur central que Felice Mazzù puisse aligner à l'heure actuelle. Dans une défense à 3, déjà ; dans une défense à 4 avec deux axiaux, d'autant plus. On serait surpris d'entendre le Lotto Park chanter "Hoedt, Hoedt, Hoedt !" de sitôt...
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot