Interview Thomas Foket sur son transfert cet été : "Il y avait des options, mais Reims ne voulait absolument pas lâcher"
Photo: © photonews
Thomas Foket était en Belgique pendant deux semaines alors qu'il se remettait d'une blessure aux ischio-jambiers. La Coupe du monde avec les Diables ? C'est dans un coin de sa tête, mais il n'a pas beaucoup d'espoir. "Ce sera difficile..."
Thomas, tu n'as pas joué cette saison à cause de cette blessure et pourtant c'était une période chargée.
"Oui, en plus de ma rééducation, j'ai aussi eu des examens. J'étudie encore le droit, mais je le fais à plaisir. Ce matin (lundi dernier, ndlr), j'ai eu un examen de plus et ça s'est bien passé."
Lee études de droit ne sont pas données à tout le monde. Certainement pas facile de combiner ça avec le football de haut niveau.
"Chaque personne est différente. Normalement, je n'étudie que deux à trois heures par jour. C'est un horaire quotidien. À l'approche d'un examen, c'est parfois plus, jusqu'à 7-8 heures par jour. Si vous voulez être diplômé très rapidement, bien sûr vous devez étudier beaucoup plus."
Et pourquoi le droit ?
"Vous avec plusieurs opportunités de carrière avec cela. J'ai aussi étudié le latin au lycée et de nombreux membres de ma famille ont étudié le droit."
Est-ce que ça vous aide pour votre carrière? Par exemple, vous pouvez aussi négocier vous-même vos contrats ou quoi ?
"Je laisse ça à mon agent. Mais je veux d'abord voir tout ce qu'ils font pour moi en matière d'immobilier et d'investissements. Je veux tout comprendre avant de le signer. Parce que vous parlez maintenant de contrats et autres, mais tout change très vite. Je ne me souviens pas exactement de ce que j'ai étudié il y a cinq ans. Mais ça aide."
Autre chose... À quel point un transfert a-t-il été concret cet été ?
"Il y avait de l'intérêt et il y avait certainement des options. Mais cela n'a jamais vraiment été une possibilité. Reims a clairement fait savoir qu'ils ne voulaient pas me laisser partir. Je n'ai pas non plus posé la question. C'est une saison très importante en France, parce que quatre équipes sont reléguées. Ça va être très excitant. Reims m'a tellement donné et c'est tout naturellement que je les aide maintenant aussi. Ce n'était jamais une option de les quitter, sinon ce serait pour une offre folle."
Tu auras 28 ans. Si tu veux toujours aller en Premier League ou en Serie A, est-ce que ce serait le bon moment ?
"J'ai hâte de découvrir une autre compétition. Mais si tu es au bon endroit quelque part, tu ne peux pas dire non. Je suis aussi dans une situation où mon contrat expire l'année prochaine. Donc je verrai ce qui se passera."
Il y a quelques semaines, vous avez été vu assis dans les tribunes à l'Antwerp et les rumeurs ont immédiatement suivi...
"(rires) Je sais. J'étais en rééducation à Anvers et j'étais aussi dans un hôtel. Gunter Thiebaut, mon manager, m'a demandé si je n'avais pas envie d'aller voir le match. Pour le même prix j'étais avec mes parents à Dilbeek et je suis allé voir Anderlecht. C'est peut-être une bonne chose que je ne l'aie pas fait. (rires)"
Pensez-vous que le sélectionneur national vous regarde ?
"Il dit qu'il le fait, mais c'est compliqué, n'est-ce pas. (rires) Il m'a appelé à chaque fois ces derniers temps. Donc il suivra quelque chose. Mais je peux faire une croix sur la Nations League, le médecin de l'équipe nationale connaît ma situation. De l'espoir pour la Coupe du monde ? C'est un grand mot, je dois être honnête : dans une sélection de 28 ou 30 hommes, je suis dedans, mais s'il n'y en a que 26... Bien sûr, il peut toujours y avoir des blessures, mais je ne souhaite cela à personne. Je dois juste être en forme et ensuite nous verrons."
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