Genk, en route vers le renouveau

Genk, en route vers le renouveau
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En seulement deux rencontres, les Limbourgeois ont montré que les fantômes de la saison passée pourraient rapidement être oubliés.

A l'issue de la saison dernière, le chantier au KRC Genk, champion de Belgique en 2019 et de la Croky Cup en 2021 était de taille. Un nouveau coach à débaucher, après le cuisant échec Bernd Storck, un effectif à remanier, après de nombreux flops et déceptions (Ugbo, Eiting,...) et des joueurs désireux de quitter le navire (Onuachu, Bongonda, Ito, Thorstvedt, Lucumi,...). 

Du point de vue du T1, le choix s'est donc porté sur Wouter Vrancken. Ancien de la maison, le jeu qu'il a réussi à imprimer au sein du KV Malines a séduit les dirigeants limbourgeois. Force est de constater que, en seulement 180 minutes, la copie est plus qu'encourageante. 

Malchanceux contre le Club de Bruges en ouverture, les Genkois ont été trahis par un manque de réalisme mais aussi et surtout un excellent Simon Mignolet. Une défaite 3-2 qui s'est jouée, comme bien souvent dans ce genre de matchs au sommet, sur des coups du sort, des faits de jeu.

Genk méritait clairement mieux, et a confirmé que le changement était en marche ce week-end face au Standard. Certes, les Liégeois sont eux aussi en pleine reconstruction, d'une ampleur encore plus grande que celle du côté de la Cegeka. Ce n'est pas pour autant qu'il faut minimiser la prestation des hommes de Vrancken. Du jeu vertical à souhait, des transitions ultra-rapides, de la créativité dans le dernier tiers,... On l'avait déjà bien vu à Malines : pour Vrancken, toute l'équipe participe à la mission offensive. Sans quelques arrêts de Bodart et de grosses occasions loupées, le score aurait pu être bien plus lourd. 

Il ne faut pas l'oublier : Genk possède l'un des noyaux les plus fournis et les plus talentueux du championnat. Malgré les départs - officiels ou imminents - de cadres, Vrancken peut encore se baser sur une base solide. Certains semblent déjà retrouver des sensations, à l'image de Trésor, Paintsil, Heynen - excellent dimanche - ou d'un Dessers de retour en grande forme. L'attaquant nigérian semble s'être amélioré après son excellent prêt au Feyenoord et un départ pourrait faire très mal... Place aussi à la jeunesse, malgré la grave blessure d'Oyen. El Khanouss a rendu fou les Dussenne et Cie., tandis que Nemeth a déjà enchaîné presque autant de temps de jeu que lors de la phase classique de la saison dernière. 

Bref, on ne peut juger l'état d'une équipe sur seulement deux rencontres et un 3 sur 6. Le temps nous permettra d'identifier des constantes du jeu développé et les points d'amélioration. Mais une chose est sûre : on peut déjà se réjouir de constater de tels éléments encourageants. 

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