Le Standard est retombé dans ses travers en montrant un triste visage à Genk
Le Standard est retombé dans ses travers, ceux qui avaient envoyé l'équipe dans les tréfonds du classement la saison dernière. L'équipe va devoir réagir dans une semaine lors de la réception du Cercle de Bruges.
Après la première journée de championnat, le Standard restait sur une note positive. En effet, le nul acquis, en infériorité numérique, contre La Gantoise, faisait un peu office de victoire. Ce dimanche à Genk, le Standard a cependant pris l'eau.
Au-delà de la défaite sur la pelouse de Genk, c'est dans le jeu que les Rouches ont déçu. En défense tout d'abord puisque la première demi-heure a été catastrophique. Barrett Laursen, pour sa première titularisation, a été spectateur sur l'ouverture du score. C'est sur son flanc que Paintsil est libre pour adresser plusieurs centres dès le début de la rencontre. Le troisième est le bon, Dessers passe devant tout le monde pour marquer assez facilement (5', 1-0). La réaction liégeoise se fait attendre, mais une nouvelle fois le latéral gauche va être impliqué.
Paintsil est toujours aussi libre, son centre trouve Trésor qui est contré par Dessers... couvert par Barrett Laursen. Le Nigérian remise pour Trésor qui plante le deuxième (16', 2-0). C'est dur pour le Standard, mais certainement pas immérité pour les joueurs de Vrancken qui sont en verve, à l'image du jeune El Khannouss qui signe lui aussi sa première titularisation.
Raskin va alors faire ce qu'il n'avait pas encore pu faire jusqu'à présent : jouer vers l'avant. Il trouve Dragus, qui se joue d'un Lucumi pas fort inspiré pour trouver la lucarne de Vandevoordt (24', 2-1). L'espoir renaît... pour quelques secondes. Dans la foulée, Dewaele glisse puis veut contrer la frappe de Trésor, mais le ballon lui touche le bras. Surface corporelle élargie, penalty sifflé et confirmé par le VAR. Desser s'en charge, Bordart l'arrête... mais en étant hors de son but. Dessers le frappe à nouveau, plein centre, le but du break est revenu au marquoir (28', 3-1).
Il ne se passera finalement plus rien jusqu'à la pause, Genk ne voulant pas prendre le moindre risque, alors que les joueurs de Delia n'y arrivent pas : le jeu est trop tourné vers l'axe, le ballon ne circule pas assez. La seconde période, malgré les changements et les montées de Canak, Boljevic et de Bokadi, ne change rien. Il faut dire que le rythme n'est pas fort élevé.
Les dernières minutes de la rencontre sont cependant un peu animées : Vandevoordt sort un superbe arrêt devant Dragus qui espérait relancer la fin du match, alors que sur le contre Preciado trouve le poteau. Des espaces se créent pour les Limbourgeois, ils n'en profitent néanmoins pas pour alourdir la marque.
Le standard s'incline donc à Genk et n'avait pas grand-chose à revendiquer. La prestation d'ensemble est surtout à revoir si les Rouches ne veulent pas revivre un cauchemar qui reste encore dans toutes les mémoires en bord de Meuse.