Anderlecht version Mazzù: tout en largeur et en profondeur
Le Sporting d'Anderlecht version Mazzù a déjà un visage bien affirmé.
Ce samedi, le match de Gala contre Lyon faisait, à une semaine de la reprise, office de répétition générale pour le Sporting d'Anderlecht version Felice Mazzù. Si on fait abstraction du score (Lyon a deux semaines de retard dans sa préparation), il y a tout de même des enseignements à tirer de cette rencontre.
Une défense de fer
Il est vrai qu'on vient de dire qu'il ne fallait faire attention à l'adversaire, mais si la défense d'Anderlecht n'a pas encaissé contre Lyon, et n'a surtout pas beaucoup concédé d'occasions, c'est aussi grâce au système. Les trois défenseurs centraux sont toujours bien en place, restent dans leurs zones et savent défendre en bloc bas et/ou médian. La présence de Trebel devant la défense pour gêner les passes vers les attaquants, Ashimeru qui chasse les passes des médians adverses et les ailiers (Ishaq et Amuzu) jouant assez bas. Du coup, cela laisse des espaces à l'adversaire pour... balancer des centres dans le rectangle. Avec les tours de contrôle que sont Delcroix, Hoedt et Debast, c'est compliqué de se faire une place.
Recherche profondeur désespérément
Quand le Sporting d'Anderlecht récupère le ballon, peu importe la zone du terrain, le but est de rechercher de la profondeur. Quand les Mauves sont en bloc bas, ils cherchent Esposito qui décroche et ce dernier permet au bloc de remonter. Si la récupération de balle est faite par un médian, ce dernier recherche directement un attaquant, mais pas n'importe lequel : toujours celui qui est en un contre un avec son défenseur : cela apporte directement du danger. Même Van Crombrugge ne se borne plus à chercher une courte relance.
Pour décoller, il faut ouvrir les ailes
Ishaq et Amuzu ne font bien évidemment pas que défendre. En plus de pouvoir se porter vers l'offensive dès la récupération du ballon, ils ont aussi beaucoup de libertés pour amener des centres. Mais comment avoir des espaces ? Grâce aux milieux de terrain que sont Verschaeren et Ashimeru. Ces derniers se projettent dans le rectangle, du coup la défense adverse y met du nombre pour contrer les deux attaquants et les deux médians. Cela libère les flancs qui sont alors totalement libres. Si les attaquants adverses viennent défendre sur ces deux hommes, pas de problème : un défenseur central vient apporter le surnombre au milieu de terrain.
Ce système, qui devra encore évoluer dans certains aspects, offre donc beaucoup de solutions. Le Sporting d'Anderlecht a de ce fait bien changé.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot