Majeed Ashimeru, un petit tour et s'en va : le deuxième coup dur de cette finale pour Anderlecht?
Photo: © photonews
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Absent au coup d'envoi, Majeed Ashimeru est monté peu avant l'heure de jeu... et ressorti peu avant la 75e. Un sacré coup dur qui a certainement eu son influence.
Au terme de la première mi-temps, il fallait tirer un constat : si Anderlecht semblait plutôt bien dans sa rencontre, la différence se faisait au milieu, où Kristoffer Olsson n'amenait comme souvent pas ce qu'on espérait de lui. Pas auteur de son plus mauvais match, le Suédois était cependant toujours un temps en retard, et l'entrejeu gantois - notamment un Julien De Sart impérial - avait pris l'ascendant. Bref : le RSCA avait besoin d'un Majeed Ashimeru, laissé sur le banc au coup d'envoi.
Avant même l'heure de jeu, Vincent Kompany en avait assez vu et sortait trois hommes, dont Olsson. Majeed Ashimeru entrait, montrait d'emblée plus de dynamisme... mais restait au sol après un premier contact. Le Ghanéen tentait de forcer, mais finissait par sortir à l'arrivée du dernier quart d'heure. En larmes, Ashimeru sera consolé par son coach et ses équipiers. Humainement, on ne peut qu'être triste pour lui ; sportivement, c'est un coup dur pour Anderlecht.
Kana n'a pas démérité
Marco Kana, monté au jeu à sa place, n'aura pas forcément démérité, mais une chose est sûre : Ashimeru était une arme sur laquelle Kompany comptait, et il espérait bien briller lors de cette finale. Si les présences de Gomez et Verschaeren étaient autant de bonnes nouvelles au coup d'envoi, c'est bien Majeed Ashimeru qui, en quelques rencontres, avait transformé le jeu des Mauves. Non seulement sa sortie était une pilule difficile à avaler : il faudra désormais croiser les doigts pour que le médian soit de retour pour les Playoffs...
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