Le bilan de l'Union Saint-Gilloise en phase classique : le rêve continue, mais il faudra tenir bon

Le bilan de l'Union Saint-Gilloise en phase classique : le rêve continue, mais il faudra tenir bon
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Avant les Playoffs, faisons le bilan de la phase classique pour les équipes en lice. L'Union Saint-Gilloise, surprenant leader, a dépassé les espoirs les plus fous... mais veut désormais rêver.

Si quelqu'un a parié que l'Union Saint-Gilloise finirait leader au terme de la phase classique, il a probablement empoché un joli pactole quand les Bruxellois ont assuré leur première place. L'histoire est belle, a fait le tour du monde et il est inutile de revenir dessus : l'Union a remporté le championnat régulier et déjà outrepassé tous les objectifs qu'elle s'était fixée au fil de la saison. Le maintien, le top 8, le top 4, rester leader : check, check, check et check. 

Le meilleur collectif, et quelques unes des meilleures individualités 

Felice Mazzù insiste toujours sur ce point : si l'USG remporte un tel succès, c'est grâce à son collectif. C'est une réalité : l'état d'esprit unioniste a séduit tout le monde, et c'est certainement l'un des principaux atouts du club. Un groupe très peu changé par rapport à la D1B, juste peaufiné ; une mentalité irréprochable, des remplaçants qui connaissent leur rôle. Mais sur le plan individuel également, l'Union a connu le succès.

Casper Nielsen, notamment, s'est imposé comme l'un des meilleurs milieux de D1A. Bart Nieuwkoop est l'un des transferts les plus réussis de la saison et en attaque, le duo Undav-Vanzeir ne doit plus être présenté. Si solide qu'il soit, le collectif a aussi su faire briller des individualités au-dessus du lot. Certains, enfin, ont peut-être évolué "en surrégime", comme le veut le terme consacré : sublimés par la dynamique positive, ils ont tenu le rythme. Un phénomène qui rappelle celui de Leicester City à l'époque : les Foxes n'avaient pas les meilleurs joueurs de Premier League, mais chacun évoluait à son meilleur niveau, et quelques joueurs faisaient la différence.

Un banc à la hauteur

C'était l'une des questions que beaucoup se posaient : que ferait l'Union s'il fallait faire tourner ? Certes, en l'absence de Dante Vanzeir, Felice Mazzù n'a pas vraiment trouvé d'équivalent à aligner aux côtés de Deniz Undav. Kaoru Mitoma, cependant, a fait la différnece à plusieurs reprises et Kacper Kozlowski monte en puissance. Lazare Amani est progressivement devenu incontournable. En défense, Mazzù a régulièrement fait tourner sans jamais perdre en solidité - et l'Union compte la meilleure défense de D1A, rien que ça. 

En fait, la dernière inconnue était de savoir si l'Union terminerait la saison sur le même rythme. La baisse de régime aura été difficilement perceptible, malgré l'absence de Dante Vanzeir, mais aura été réelle : Bruges s'est rapproché, inexorable. Du côté du Parc Duden, on jouait la montre, on attendait les Playoffs, avec cette idée fixe : face au top 4, l'Union a brillé cette saison. Le football est cruel : si l'USG s'écroule en Playoffs, il y en aura pour hausser les épaules et relativiser ce qu'elle nous a offert cette saison - à savoir une histoire incroyable, presque unique - et certainement unique dans le football belge. Et maintenant ? Continuer à rêver, sans pression...

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