Anderlecht reste à l'affût : "Je ne peux pas jouer le match de Gand ou de l'Antwerp"
Ce vendredi en conférence de presse, le coach du RSCA a été questionné sur le sprint final qui attend ses joueurs.
A Anderlecht, c'est le début de l'heure de vérité. Les hommes de Vincent Kompany, qui n'ont pour l'instant plus leur destin en main, doivent impérativement réaliser le 6 sur 6 tout en espérant que Gand ou l'Antwerp perdent des plumes. Cela commence dès ce week-end, avec la réception de Charleroi (dimanche, 18h30). Les Mauves ont des raisons pour y croire : l'an dernier, leur qualification en play-off 1 s'était également décantée en toute fin de phase classique.
"Il ne faut pas attendre de devenir entraîneur pour connaître ce gene de situation", a déclaré Vincent Kompany ce vendredi en conférence de presse. "Ca fait partie de la carrière d'un footballeur, d'arriver en fin de saison, que ça soit pour les play-off ou être champion, ou qu'on joue la relégation, il y a toujours une pression qui augmente."
"J'ai souvent été dans une position où on était vainqueur à la fin de cette situation-là. Au final, ça ne vient que d'une chose : se concentrer sur ses tâches et ce qu'on peut contrôler. Et ne pas commencer à passer la nuit à calculer, penser à tous les scénarios (...) Je ne peux pas jouer le match de l'Antwerp et le match de Gand, je peux jouer le match contre Charleroi, c'est tout", a-t-il poursuivi, calme et réaliste comme à son habitude.
Rester à l'affût, guetter l'erreur
Le coach du Sporting a également été questionné quant à la différence entre vivre une telle période en tant que joueur et en tant qu'entraîneur. Il en a alors profité pour mettre un petit coup de pression sur ses concurrents directs...
"La différence c'est qu'en tant que joueur j'ai eu le privilège de jouer dans des bonnes équipes (...). En tant que joueur, ce que je savais c'est que les autres allaient commettre une erreur. Qu'en restant calme et en ayant une méthode, les autres plieraient et nous on passerait au-dessus. Maintenant c'est différent parce que je suis entraîneur, et que cela dépend bien plus de l'autre que de soi-même. Mais j'essaye de transmettre cette même culture, cette même philosophie."
"Après bon, c'est le foot, on ne peut pas tout prédire. Mais il y a 4 matchs qui comptent pour les adversaires, et il y a deux matchs pour nous", a-t-il continué.
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