"Rien n'a changé depuis le départ de Leye"

"Rien n'a changé depuis le départ de Leye"
Photo: © photonews
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Wesley Sonck est revenu sur le malaise au Standard.

Le Standard ne va pas bien, c'est le moins que l'on puisse dire. Dans l'émission Extra Time de Sporza, l'ancien Diable Rouge Wesley Sonck est revenu sur la situation à Sclessin. 

Il a d'abord évoqué le match de ce week-end face à Ostende (1-0), dont la première mi-temps a été décrite par Luka Elsner comme "pitoyable". "Je me suis dit : 'Qu'est-ce que je viens de voir-là ?' " 

Une énième prestation catastrophique, symptomatique du malaise qui s'est installé au Standard au fil des semaines, tout comme l'interview d'après-match du coach slovène. Pour Sonck, Elsner ou Leye, c'est du pareil au même. "Quand Elsner a commencé à Liège l'an dernier, il a dit à un moment donné que le Standard devait faire attention à la relégation. Mais là, j'ai eu une impression de déjà vu lors de l'interview. Après la défaite à Malines au premier tour, l'entraîneur de l'époque, Mbaye Leye, a en fait tenu le même discours. Il s'est avéré que c'était sa dernière interview en tant qu'entraîneur du Standard. Nous sommes maintenant tellement de mois plus tard et tout est resté la même chose. Les principes de base du football ne sont pas là : s'engager, mouiller son maillot et parfois sortir du terrain avec des crampes. On crée quelque chose comme ça à l'entraînement. Elsner et Leye ont également dit la même chose, à propos d'être stricts et de crier dans le vestiaire. Vous pouvez crier, mais quand vous jouez avec une très jeune équipe comme le Standard, vous perdez la tête", s'est exprimé l'ancien joueur du Lierse et de Genk.

Le Standard ne doit plus penser qu'à une chose désormais : se maintenir et ne pas couler. Encore faut-il savoir comment relever la tête des joueurs. "Il y a aussi beaucoup de frustration dans l'équipe. La question est : comment résolvez-vous cela ? Vous pouvez nommer les problèmes, mais je pense que la solution est de rester positif. Si ça se passe bien, tout va bien, mais si ça ne se passe pas bien, c'est ce que vous obtenez. Il doit y avoir un déclic : comment les choses peuvent-elles changer sur le terrain ? Si vous gagnez, peut-être que la paix pourra revenir, mais sinon, vous devez résoudre ce problème à l'entraînement", conclut Sonck. 

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