Un ancien consultant du Club de Bruges accusé d'avoir révélé des informations privées à son passage à l'Antwerp
Photo: © photonews
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Un procès est actuellement en cours afin de déterminer la culpabilité d'un ancien consultant du FC Bruges, qui aurait emmené avec lui des milliers de fichiers privés concernant des joueurs Blauw & Zwart et les aurait partagés avec son nouvel employeur, l'Antwerp.
L'individu, nommé C.S. , avait commencé à travailler pour le Club en 2015, et s'était progressivement fait une place au Performance Center brugeois. Il y a participé à la mise en place du Club Lab, un outil qui étudie les performances et les fiches médicales des joueurs afin de prévoir les blessures éventuelles. Dans ce cadre, il avait donc accès à des milliers de fiches médicales et de données privées sensibles.
En 2017, C.S. a été licencié par le Club de Bruges, ayant négocié avec l'Antwerp et Paul Gheysens pour leur offrir ses services. Comme le rapporte le Nieuwsblad, il est désormais accusé d'avoir, durant son préavis, transféré des milliers de documents (fiches médicales, plans d'entraînement ...) à son nouvel employeur, sur l'ordinateur fourni par l'Antwerp. L'avocat de la défense a affirmé que C.S. n'avait pas transféré ces dossiers volontairement mais que les mises à jour arrivaient automatiquement via Dropbox. Un autre avocat de C.S. affirme même que celui-ci a développé le Club Lab lui-même sur son temps libre et que le Club devrait 32.000 euros à son ancien employé pour ses prestations.
Me Van Steenbrugge, avocat du FC Bruges, accuse C.S. d'avoir eu des échanges mails avec l'Antwerp lors desquels le club anversois lui demandait explicitement de transférer ces dossiers. "Même le fait de garder ces dossiers à jour est punissable", précise-t-il. C.S. affirme qu'il est victime d'une querelle entre les deux clubs et n'a "jamais eu de rôle sportif" à l'Antwerp.
Deux joueurs brugeois également concernés
C.S. n'est pas accusé que par le Club : Brandon Mechele et Ruud Vormer ont également porté plainte à titre individuel. Leur valeur marchande aurait chuté suite à la révélation des données supposément volées. Ils réclament 25.000 euros de dommages et intérêts.
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