Alexandre Grosjean explique les sanctions envers les Ultras du Standard : "Pas un match sans amende ..."
Photo: © photonews
Le CEO du Standard, Alexandre Grosjean, a expliqué les sanctions infligées par le Standard de Liège à ses propres supporters suite aux événements de ce dimanche.
Le Standard n'a pas attendu le verdict de la Pro League : dès après les événements fâcheux de ce dimanche au terme (ou presque) du choc wallon face à Charleroi, le club liégeois a suspendu la vente des tickets à domicile et fermé les premiers étages de la tribune 3 (D3, E3, F3) et de la tribune 4 (E4) à partir du prochain match à domicile.
"Ce seront des mesures impopulaires, oui, mais il fallait marquer le coup. Je n'ai aucun problème à ce que les supporters soient mécontents et le fassent savoir, et hier n'était pas un match heureux pour le Standard", explique Alexandre Grosjean au micro de la RTBF. "Mais un stade n'est pas un lieu de non-droit et certains ont dépassé ce qu'on peut accepter d'un supporter. C'est une petite partie du stade qui est sanctionnée (...) Nous avons pu identifier non pas les auteurs individuellement mais d'où ils provenaient, ce qui amène ces sanctions pour certaines tribunes".
Qu'est-ce que ce sera après ? Un blessé, un mort ?
Les supporters du Standard parlent de leur côté d'un boycott à plus grande échelle pour les futurs matchs à domicile. Mais Grosjean estime que c'était nécessaire de frapper sans attendre des sanctions de la Pro League ("qui seront acceptées", assure-t-il). "On veut poser des limites, pas seulement par rapport à hier mais rapport à une accumulation de faits. Nous n'avons pas connu un seul match sans amendes cette saison, victoire ou défaite", souligne le CEO liégeois. "Nous ne faisons pas cela de gaieté de coeur, mais il est important d'agir. Qu'est-ce que ce sera par après ? Un blessé ou un mort ? Quand on voit que des fumigènes sont jetés sur la tribune adverse, où est la limite ?".
Retrouvez l'interview dans son intégralité au micro de Thierry Luthers (RTBF) ci-dessous :
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