Interview Éric Deflandre aurait pu rejoindre Anderlecht : "Je ne m'y voyais pas"
Photo: © photonews
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Eric Deflandre s'est entretenu avec Walfoot à la veille du Clasico. Après une première partie évoquant le match entre le Standard et Anderlecht et la forme de son équipe, l'adjoint de Mbaye Leye a évoqué son parcours et une signature potentielle chez le rival ...
(retrouvez la première partie de l'entretien par ici)
Eric, avez-vous eu, durant votre carrière, l'opportunité de rejoindre Anderlecht ?
J'ai eu l'occasion, à une ou deux reprises, quand j'étais à Lyon. C'était en 2002. Mais c'était compliqué, déjà parce que je n'avais pas envie de revenir en Belgique. Mais surtout parce que c'était Anderlecht et qu'en tant que Liégeois, je ne me serais pas vu jouer là. J'ai du respect pour tous les clubs, les supporters de tous les clubs, leurs dirigeants, mais il y a une barrière que je ne pouvais pas franchir. J'ai joué à Bruges, j'ai joué à Anvers, mais Anderlecht, c'était différent pour moi (rires).
Vous avez joué au Brussels, à Liège, à Bruges, à Anvers. Les quatre grandes villes belges ... La ville, c'était important pour vous ?
Oui, souvent. Mais c'était aussi des opportunités. Concernant Anderlecht, ils m'ont contacté à quelques reprises et j'ai chaque fois refusé, je ne m'y voyais pas.
Vous avez pourtant été formé au RFC Liège. Quand vous débarquez au Standard, quel a été l'accueil ?
Très positif. Je suis Liégeois avant tout, je l'ai toujours dit, que ce soit le FC Liège ou le Standard, j'ai énormément de respect pour les deux clubs. Liège m'a permis de faire ma carrière dans le foot, m'a formé, c'était un très grand club formateur à cette époque. J'ai joué en pro pendant trois ans là-bas et je leur dois énormément.
J'avais d'ailleurs dit que j'y retournerais en fin de carrière si j'en avais l'opportunité et je l'ai fait quand ils étaient en D3. J'avais 38-39 ans. Les supporters ont beaucoup apprécié que je fasse ça. Que je revienne au Standard après était naturel, j'ai pu y lancer mon après-carrière, trois ans à l'Académie en tant que formateur et maintenant déjà ma septième année avec l'équipe A ... Liège et le Standard ont eu deux rôles formateurs dans ma carrière et mon après-carrière. Je suis supporter des deux clubs. Je suis toujours le FC Liège même si je suis au Standard.
La prochaine étape, c'est entraîneur principal ?
On me le demande souvent ... Franchement, je suis bien dans la peau d'un entraîneur adjoint. J'ai un très bon contact avec les joueurs. Certains anciens joueurs sont faits pour entraîner, d'autres pour diriger un groupe à l'entraînement, avoir un rôle relationnel avec les joueurs sans être T1. Je suis plutôt comme ça. Mais je suis un homme de terrain, ça oui, je ne me vois pas dans un bureau. Je me vois mieux dans l'ombre d'un coach principal, j'ai ce contact particulier avec les joueurs.
Les grands joueurs belges de l'époque, comme Nilis ou Scifo, n'ont pas tous eu une carrière de coach du même niveau ...
Peut-être qu'ils n'en ont pas eu l'opportunité mais peut-être qu'eux non plus n'ont pas ce "truc" pour devenir entraîneurs. Entraîner, c'est très différent. Je ne suis pas entraîneur moi-même, c'est plutôt à un T1 de dire ça. Mais de mon côté, si je devais le devenir, je me sentirais prêt, car je n'ai pas débuté dans ce rôle, j'ai pris énormément d'expérience. Un gars comme Enzo Scifo n'est pas passé par là, il a commencé très jeune en tant que coach. Ce n'est pas toujours évident et il faut aussi un peu de réussite ...
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