L'Antwerp s'est incliné à l'Olympiakos
L'Antwerp a vécu l'enfer dans les dernières minutes et s'est incliné à l'Olympiakos.
Après sa folle soirée lors des barrages et la qualification au bout de la nuit et de la séance des tirs au but, l'Antwerp avait donc le droit de débuter sa campagne d'Europa League ce jeudi soir. Au menu, un déplacement toujours compliqué à l'Olympiakos, et ce même si le stade grec n'est pas totalement rempli.
Pourtant, les hommes de Priske n'ont pas vraiment été dominés, que du contraire. Ils ont même eu des possibilités, deux fois par Samatta et une fois par Fisher en première période. Mais la maladresse du Tanzanien n'a pas aidé son équipe: par deux fois, il loupe une tête normalement facile.
En face, El Arabi lui ne manque pas grand chose. Ni une première volée qui est aussi belle qu'inutile puisqu'il était hors-jeu, ni une tête sur un centre de la droite. Celle-ci est bien validée et l'Antwerp doit revenir au score (52', 1-0). Benson et Gerkens montent au jeu, Nainggolan sort en s'expliquant avec véhémence avec son coach danois.
Les Anversois dominent la fin de la rencontre, mais paradoxalement on attend toujours le premier tir cadré de la part de nos compatriotes. Et bien la première sera la bonne: Samatta est aussi seul qu'El Arabi pour mettre un but pratiquement identique. L'égalisation fait du bien et ce n'est pas volé (76', 1-1).
La valse des changements intervient chez les locaux, mais l'Olympiakos semble à court d'idées. Ce sont même Benson et Samatta qui ont les meilleures occasions. Mais un but venu de nulle part et d'ailleurs sanctionne le Great Old: Reabciuk arrive en pleine vitesse pour reprendre une passe en retrait et la mettre en pleine lucarne (87', 2-1). C'est mal payé pour l'Antwerp, car le score ne bougera plus. Le Matricule 1 méritait mieux, c'est certain, mais le constat est là: l'Olympiakos s'impose, et en plus Bataille est expulsé. Dernières minutes cruelles.