Hansi Flick, le symbole d'une Mannschaft métamorphosée

Hansi Flick, le symbole d'une Mannschaft métamorphosée
Photo: © photonews
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Depuis l'intronisation d'Hansi Flick, la Mannschaft a retrouvé de sa superbe.

Le 25 mai dernier, la Mannschaft a annoncé sur son site officiel qu'Hans-Dieter Flick remplacerait Joachim Low après l'Euro. Son objectif? Ramener l'équipe nationale allemande au sommet du football mondial après deux grands tournois de très mauvaise facture et une chute à la 16e position du classement FIFA. Une Coupe du monde 2018 où, avec un 3/9, l'Allemagne est éliminée d'une poule composée de la Suède, du Mexique et de la Corée du Sud, puis un Euro où les hommes de Joachim Low ne passeront pas le stade des huitièmes de finale. 

Intronisé le 1er août dernier, Hansi Flick a largement réussi ses débuts avec la sélection. Une première victoire au petit trot, 0-2 au Liechtenstein, avec cependant plusieurs enseignements à tirer. Tout d'abord, un nouveau système de jeu, le 4-2-3-1 remplaçant le 3-4-3 mis en place par Joachim Low à l'Euro. Une défense solidifée qui n'encaissera aucun but lors de cette trêve internationale. Ensuite, la remise en confiance d'un homme important dans la reconstruction allemande : Timo Werner. Buteur dans les trois rencontres, l'attaquant de Chelsea n'avait pas trouvé une seule fois le chemin des filets durant l'Euro. 

La deuxième rencontre confirme les bons débuts d'Hansi Flick, avec une large victoire, 6-0, face à l'Arménie, étonnante deuxième du groupe J. Le rouleau compresseur allemand est de retour. 4-0 à la pause, 72% de possession de balle, 11 frappes cadrées, la domination allemande est bien présente, avec à nouveau une défense solide, puisque l'Arménie ne cadrera qu'un tir sur l'ensemble de la rencontre. Serge Gnabry, double buteur, est lui aussi de retour au premier plan après un été décevant. 

Hier, l'Allemagne se déplaçait en Islande pour son troisième et dernier match de la trêve. Le résultat? Une victoire 0-4, un pressing étouffant lancé par les éléments offensifs et un véritable entonnoir menant à une récupération inévitable du ballon pour les milieux de terrain et principalement Joshua Kimmich. Offensivement, l'Allemagne fait très mal, avec à nouveau une possession du ballon à hauteur de 70% et pas moins de 19 tirs au but. Autre statistique révélatrice de la domination de la Mannschaft, 710 passes réussies sur 791 tentées, et une majeure partie de celles-ci se sont faites dans la moitié de terrain adverse. Les actions offensives se font en une touche de balle, les joueurs répondent présents, peu d'erreurs techniques sont commises. Aucun doute, la Mannschaft est métamorphosée.

Un pressing haut, un football chatoyant, de l'efficacité, tout ce qui manquait à l'Allemagne depuis maintenant trois ans semble de retour sous la houlette d'Hansi Flick. Trois victoires en autant de rencontres, douze buts marqués, zéro encaissé, des cadres retrouvés. Des débuts réussis pour Hansi Flick à la tête de la Mannschaft qui a désormais un pied au Qatar grâce à ce 9/9. Après avoir tout gagné avec le Bayern en 2020, le technicien allemand pourra-t-il ramener l'Allemagne au sommet du football mondial? 

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