Le Beerschot douché par une Union Saint-Gilloise largement supérieure
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Le Beerschot n'a pas existé face à l'Union Saint-Gilloise, qui s'impose à l'extérieur pour la seconde fois en trois rencontres.
Duel au parfum de sommet made in D1B ce samedi au Kiel : le Beerschot, promu cuvée 2020, reçoit une Union qui a entamé la saison sur les chapeaux de roue et pourrait bien être un montant aussi surprenant que les Rats la saison passée. Une preuve de plus que l'antichambre de l'élite n'a rien à envoyer à la D1A. Et pour ce duel, qui est aussi un duel d'entraîneurs expérimentés, c'est sur le Beerschot qu'est la pression après un seul point - dont un miraculeux face à Gand - en deux matchs.
Comme lors des deux rencontres précédentes, c'est bien l'USG qui séduira d'emblée, avec un flanc gauche intenable où Loïc Lapoussin met très vite Dom à l'amende. Undav, bien servi, fait frissonner le Kiel dès la 4e, mais sa frappe passe à côté. Sanyang, de l'autre côté, est le seul à se bouger, mais les connexions se font peu au Beerschot où le pressing incessant mis en place par Mazzù gêne énormément le milieu de terrain.
Ce n'est que partie remise pour Undav qui profite ensuite d'un bon service de Vanzeir pour faire la différence (12e) devant des supporters anversois qui s'agaceront vite du spectacle proposé par leurs joueurs, au point d'avoir réclamé dès la 20e minute de jeu deux joueurs présents sur le banc (Noubissi et Pietermaat). Undav et Lapoussin multiplient les raids, profitant d'espaces incroyables au milieu où Casper Nielsen se promène. Le Danois frappera finalement trop haut après une belle phase offensive (25e). Le Beerschot terminera mieux la première mi-temps, mais Okyere et Holzhauser, notamment, manquent de précision dans le dernier geste et Moris est impeccable dans les airs.
Noyés
Le Kiel est exaucé avec l'entrée de Noubissi, qui ne passe pas loin d'égaliser à deux reprises dès l'entame de la seconde période, d'abord par un exploit personnel repris de justesse, puis en arrivant juste un poil trop tard sur un envoi de Coulibaly repoussé par Anthony Moris (48e). Le Beerschot a l'air d'être remonté sur le terrain avec d'autres intentions, selon l'expression consacrée, et aurait dû en profiter, car sur un dégagement de Moris (très) mal analysé par Frans, Undav fait trop facilement 0-2 (50e).
Alors qu'il se met à pleuvoir dru sur Anvers, la défense des Rats prend décidément l'eau et c'est cette fois Lapoussin qui en profite, après qu'Undav ait vu Vanhamel lui refuser un triplé (0-3, 52e). Dans la foulée, les joueurs rentrent se sécher au vestiaire en attendant que le déluge s'arrête (58e). Un arrêt de jeu qui ne permet pas au Beerschot de s'ébrouer. L'USG change de plan de jeu et gère, mais reste pourtant proche de faire le 0-4, sauvé par Van den Buijs sur sa ligne (68e). Undav, toujours lui, trouve ensuite le chemin des filets sur une très belle action de Vanzeir, mais le hors-jeu est sifflé (78e).
Le soleil repointe le bout de son nez, et au moins les supporters pourront-ils rentrer chez eux au sec. Pour le reste, ils n'auront pas vraiment eu d'occasions de sourire, à part lors de la sortie de l'ancien de la maison Guillaume François, acclamé par tout le stade. Peter Maes, de son côté, peut déjà se faire du souci. Felice Mazzù, lui, est probablement aux anges : son Union est l'équipe-frisson de ce début de championnat.
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