L'Allemagne s'octroie ce qui est peut-être déjà le match de l'Euro !
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Menée via un superbe but portugais, l'Allemagne s'est ébrouée et a remportée une brillante victoire dans un match de très haut niveau.
Ce groupe de la mort risque de nous faire vibrer jusqu'au bout : après le nul entre Français et Hongrois, tout est possible et le Portugal comme l'Allemagne n'ont pas le luxe du calcul. Du moins, certainement pas une Mannschaft battue lors de son premier match, et qui entame donc la rencontre pied au plancher : Serge Gnabry, particulièrement, est intenable dès le début de match, mais c'est bien Gosens qui croit ouvrir le score ... et est détrompé, légèrement hors-jeu (6e).
L'Allemagne est en possession massive dès les premières minutes mais, comme face à la France, ne trouve pas la solution malgré ses décalages ... et est punie : alors que Rui Patricio a été forcé à plusieurs interventions, notamment via un raid solitaire de Gnabry, c'est sur un contre absolument magistral de la Seleçao que Bernardo Silva trouve Diogo Jota, d'un superbe long ballon, et que l'ailier de Liverpool passe à l'inévitable Cristiano Ronaldo (15e, 1-0).
Ronaldo, de son côté, est en mode patron : imprenable dès que le Portugal a le ballon, le capitaine s'amuse et enchaîne les jolis gestes. Mais l'Allemagne, dos au mur, reprend le dessus et la possession, emmenée par Gnabry ; elle peut compter sur une certaine fébrilité, y compris dans le chef de Ruben Dias, qui finit par ... tromper son propre gardien (1-1, 35e). Les une-deux s'enchaînent, et c'est ensuite Raphaël Guerreiro qui ... se voit forcé de placer dans ses propres filets (39e). Rui Patricio n'en revient pas, mais l'Allemagne est repassée devant. Pire : la Mannschaft touche encore le poteau et Gnabry met le feu.
La débandade
Visiblement pas encore rétablie, la Seleçao prendra complètement l'eau au retour des vestiaires : Müller déclae Gosens, dans un grand jour, qui centre fort pour Kai Havertz - c'est 1-3 dès la 51e et on se demande comment le Portugal peut revenir. Ronaldo, sur coup-franc, espère sonner la révolte, mais sa frappe frôle le cadre.
L'Allemagne, sans pitié, enchaîne : c'est cette fois Kimmich qui centre pour ... Gosens, décidément homme du match, pour donner au score des allures de raclée prématurée (1-4, 60e). Les changements coupent le rythme du match et redynamisent le Portugal, mais c'est encore le même duo qui s'avère décisif : CR7 sert, en extension, Diogo Jota qui l'avait servi plus tôt, et c'est 2-4 (67e). On assiste peut-être au match de l'Euro, et l'Allemagne a visiblement compris qu'elle devait montrer autre chose que lors du premier match.
Forcés de tout donner, les Lusitaniens se lancent à l'assaut des buts de Neuer, qui voit une frappe monstrueuse de Renato Sanches s'écraser sur son poteau (79e). Rapidement, cependant, on comprend l'évidence : cette Allemagne, transfigurée, ne tremblera pas. Au terme d'une opposition de styles incroyable, elle s'impose face à un Portugal qui n'est, l'air de rien, pas encore totalement rassuré. L'Allemagne, elle, l'est un peu avant d'affronter la Hongrie.
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