Waldemar Kita revient sur l'incident survenu à la Beaujoire : "On a évité la mort"
Photo: © photonews
Malgré le maintien du FC Nantes dimanche en Ligue 1 lors des barrages face à Toulouse (2-1, 0-1), le club a connu de sérieux incidents avec l'intrusion dans la Beaujoire d'une trentaine d'individus cagoulés.
Les supporters nantais voulaient en découdre car certains proches de la famille Kita, comme par exemple Mogi Bayat, ont récupéré le cercueil du "FC Kita", enterré avant le match contre Montpellier (0-1) en Ligue 1 par les fans protestataires, et l'ont ramené au stade. Au final, il y a eu six arrestations et deux blessés légers.
Le président du FC Nantes, Waldemar Kita est revenu sur cet incident."Ce sont des voyous ! Ils ont débarqué quand le personnel était content. Attendez, ce n’est pas sérieux ça. C’est un drame ce qui s’est passé la semaine dernière, on enterre un mec vivant. On enterre toute une famille, tout un club. La police était là, vous les journalistes étiez-là, et vous ne faîtes rien ? Vous attendez quoi ? Qu’il y ait un mort ? C’est ce qui a failli se passer hier. Un quart d’heure avant je suis parti, mais si j’étais resté là... Ils sont venus pour ça. La police et la mairie, ils sont où ? Et le préfet, il est où ? Hier, la pauvre serveuse (blessée par des coups reçus, ndlr) a failli se retrouver à l’hôpital, peut-être handicapée ! C’est quoi ça ? C’est un scandale ce qu’il se passe", a lâché le patron des Canaris sur Télénantes.
"J’ai dit à la mairie, au préfet, à la police, que de toute façon, tant qu’il n’y aura pas un mort, personne ne bougera. Il faut qu’il y ait un mort, ça ne se passera pas autrement. C’est presque impossible. Je sais très bien comment ça se passe. Evidemment que la plainte est déposée mais rien ne sera fait, comme d’habitude ! Par rapport au cercueil, est-ce que la mairie, le préfet ou la police a dit quelque chose ? Rien ! Personne ! Personne n’a bougé, tout le monde a assisté, vous auriez été content que l’on m’enterre, que l’on descende en deuxième division ? C’est ça que vous vouliez tous ? Ne me parlez pas de si je dois rester ou ne pas rester ! C’est un autre problème. Le problème est beaucoup plus grave que ça. Je vous le dis, ce dimanche on a évité la mort", a conclu Kita.
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