La sélection cubaine ouvre (enfin) la porte aux joueurs évoluant à l'étranger

Lamine Konate
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La sélection cubaine ouvre (enfin) la porte aux joueurs évoluant à l'étranger
Photo: © photonews

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Bientôt les meilleurs joueurs cubains qui évoluent à l'étranger pourront défendre les couleurs de leur pays.

C'est longtemps resté chose impossible, aujourd’hui les lignes ont bougé et ce sera une réalité dans les prochains jours. La sélection nationale peut bénéficier des apports de ses internationaux pour les éliminatoires de la coupe du monde dans la zone CONCACAF. Logé dans le groupe C, Cuba démarre sa campagne au Guatemala le 25 Mars prochain.

Quatre joueurs pour renforcer le rang des Lions des Caraïbes

Selon les informations du blog sport futbol de cuba, la fédération de football de l’île est parvenue à un accord avec les meilleurs Cubains évoluant à l’étranger. Ils sont au nombre de cinq, mais pour des ennuis judiciaires, l’avant-centre du club LD Alajuelence ne sera pas présent pour les matches du mois de Mars. Marcel Hernandez serait retenu par la justice de Costa Rica, lui qui a déjà inscrit 24 buts en 32 matches cette saison.

Les quatre pressentis : le jeune défenseur de Navalcarnero troisième division espagnol, Carlos Vasquez Fernandez (21 ans), Jorge Luis Coralles(29 ans) défenseur de l’Impact de Montréal  , Joel Apezteguia(37 ans) l’attaquant de Tre Fiori de Saint-Marin  et l’aillier de Norwich, deuxième division anglaise, Onel Hernandez(28 ans).

Désertion, c’était la seule alternative                                                  

Jusqu’en 2013, il est difficile pour les sportifs cubains en général et pour les footballeurs en particulier de sortir de l’île pour monnayer son talent. En Juin de cette année-là, Raul Castro revient sur l’un des piliers de la révolution qui interdisait aux sportifs de Cuba de s’exporter, d’après le journal lucarne opposée. 

Mais avant, beaucoup de cubains ont toujours abandonné leur équipe en pleine compétition ou à la fin et ne rentrent plus au pays. La majorité demande l’asile et vit de son sport dans son pays d’accueil. Malgré cette mesure, le phénomène est loin de se terminer, les exemples sont donc légions. En 2015 quatre joueurs ont pris la fuite lors de la Gold Cup aux Etats Unis, une vingtaine en 1999 et un défenseur en 2019.

À cette allure, Cuba, attendra encore longtemps sa seconde participation à une phase finale de coupe du monde, la première c’était en 1938. À moins que les autorités décident de professionnaliser le championnat et d’ouvrir le pays.

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