Eupen s'est incliné à domicile contre l'Antwerp
Eupen voulait se relancer après la lourde défaite subie à Malines. Mais cet Antwerp n'était certainement pas l'adversaire idéal, surtout quand on commence sa rencontre en deuxième période.
Après la défaite subie à Malines, Benat San José avait expliqué que la fatigué avait été déterminante. Quoi de plus logique quand on sait que ses joueurs ont disputé beaucoup de rencontres en ce mois de janvier: 6 en 14 jours.
Ce vendredi en conférence de presse, le coach des Germanophones avait insisté sur l'importance de la récupération entre deux rencontres, mais force est de constater que depuis Malines cette dernière n'a pas été optimale. Certes, il doivent faire sans plusieurs cadres que sont Amat et Musona, mais on sent maintenant que l'accumulation des matches reportés pour cause de Coronavirus se fait sentir.
Ce mardi contre l'Antwerp, il n'y a pas eu photo, déjà sur le plan physique: les Anversois ont remporté la majorité des duels, étaient sur les deuxièmes ballons et ont contrôlé la rencontre. L'ouverture du score, signée Refaelov (18', 0-1) sur un caviar de Gerkens n'est d'ailleurs pas usurpée. Il n'y a qu'une équipe sur le terrain et Ngoy est le seul à vraiment se créer des opportunités, toujours sur des efforts individuels, mais c'est sans le moindre tir cadré qu'Eupen rentrera aux vestiaires.
Ce retour se fera avec deux buts de retard, car sur un corner du Soulier d'Or, Théo Defourny passe complètement à côté du ballon, Seck place sa tête dans le but vide (28', 0-2). Ajoutez à cela la blessure d'Adriano et vous obtiendrez une première période catastrophique.
Après ce premier acte, Eupen veut se racheter et rentre enfin dans la rencontre. Prevljak s'offre deux magnifiques occasions d'entrée de jeu mais Beiranvand est attentif, comme sur une frappe de Peeters. Mais les Anversois ont non seulement la capacité de bien défendre, mais aussi d'être dangereux en contre. Defourny, toujours pas à son affaire, sort les deux pieds en avant sur Refaelov. C'est penalty, mais c'est aussi sauvé par le dernier rampart des Pandas.
Les locaux vont alors bien mieux jouer, avec un bloc plus haut, beaucoup plus de joueurs proches des attaquants et les occasions se succèdent mais il y a comme souvent de la maladresse dans l'avant-dernier ou le dernier geste. L'Antwerp contrôle cependant la rencontre malgré les changements offensifs adverses et malgré un tir sur la barre de ce diable de Prevljak.
Cette défaite laisse Eupen avec 30 points et le spectre de la relégation est toujours bien présent, quoi qu'on puisse déclarer.