Les clubs amateurs veulent une compensation financière pour la Croky Cup
Photo: © photonews
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Si les clubs amateurs veulent éviter le BYE lors des 16es de finale de Croky Cup, ils devront passer par les protocoles Covid de la Pro League. Un poids financier qu'ils ne sont pas prêts à assumer.
L'arrêt du football aux échelons amateurs a provoqué un véritable chaos pour le prochain tour de Croky Cup : que faire des clubs amateurs, qui ne jouent pas leur championnat et défieront donc les clubs professionnels sans rythme dans les jambes ? Certains espèrent bien jouer cette affiche, que beaucoup attendent avec impatience dans cette année si difficile. Ainsi, le FC Liège a déjà fait savoir qu'il tenait absolument à affronter le RSC Anderlecht.
Neuf clubs amateurs sont concernés par ces matchs : Liège, Lokeren, La Louvière, Dessel, Brakel, Tongres, l'Olympic Charleroi, Rupel Boom et Thes Sport. Problème : au-delà même du manque de rythme, déjà préjudiciable, s'adjoignent des dépenses considérables pour respecter le protocole sanitaire, qui réclame le testing de tout l'effectif une fois par semaine. La Pro League a déjà fait savoir qu'elle ne paierait que le test d'avant-match, rapporte Het Laatste Nieuws.
Les clubs amateurs veulent une compensation
Les clubs flamands, notamment, dont Dessel, Boom et Brakel, ont ainsi fait savoir leur colère et se disent "retenus en otage" (Het Nieuwsblad), incapables de payer les protocoles Covid. À cela s'ajoute le cas des joueurs auxquels, pour qu'ils disputent ce match (peut-être le seul de la saison), les clubs doivent payer l'intégralité de leur salaire plutôt que les laisser au chômage technique.
La Pro League aurait promis une compensation financière aux clubs décidant de ne pas disputer les seizièmes de finale de la Croky Cup. Celle-ci, cependant, doit être discutée et on imagine bien que le monde amateur ne se laissera pas faire ...
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