La Belgique fait sauter l'organisation islandaise et s'offre un festival !
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Les Diables Rouges ont été menés, mais n'ont pas eu à s'en soucier bien longtemps : cette Islande n'a rien pu faire une fois la seconde enclenchée !
Difficile de se faire à l'idée que dans ce stade vide, pour le premier match à domicile des Diables Rouges en 2020 et alors que de nombreux joueurs attendent encore la reprise de leur championnat, se tient un match ... officiel, et pas amical. La Ligue des Nations ne soulevait déjà pas les foules lors de sa première édition ; le coronavirus ne lui laisse pas beaucoup de chances de convaincre cette année.
Pourtant, il y a un job à faire, et il a été bien fait ce samedi à Copenhague. Reste à enchaîner, face à une Islande qui a perdu de son lustre mais a posé problème à l'Angleterre, rival n°1 de la Belgique pour la tête du groupe. Pour ce deuxième match, Martinez fait tourner : Casteels remplace Mignolet, Jérémy Doku obtient sa première titularisation, Meunier et De Bruyne font leur retour et Batshuayi prend place en pointe.
Bjarnason au bon souvenir ...
Dès les premières minutes, l'Islande s'offre une énorme occasion venue du pied Birkir Bjarnason, l'ex-Rouche : le médian de Brescia envoie un superbe ballon sur la tête de Fridjonsson, qui place au-dessus de manière incompréhensible. Ce n'est que partie remise : le même Bjarnason s'infiltre et trouve Gudmunsson ... dont la frappe est déviée : Casteels est lobé et ne peut rien faire (0-1, 10e).
À peine le temps de réaliser ce qui s'est passé que ça repart dans l'autre sens : un bon coup-franc est botté par Dries Mertens, qui force le vétéran Kristinsson à une claquette ... insuffisante : Axel Witsel est à la reprise et même croquée, celle-ci passe la ligne juste ce qu'il faut pour faire 1-1 (13e). Et ces Diables, sans être brillants, ont décidément une efficacité hors-norme : Meunier, très bon sur son flanc droit, sert Mertens qui décale Witsel ... dont la frappe est repoussée sur Batshuayi : l'attaquant de Chelsea se rattrape d'une perte de balle fatale sur le but islandais en soignant ses statistiques toujours brillantes en sélection ! (17e, 2-1)
De manière prévisible, le rythme baisse une fois la Belgique aux commandes. Le flanc gauche, notamment, peine à percuter, Jérémy Doku semblant impressionné par l'enjeu et Thorgan Hazard confirmant les difficultés entrevues à Copenhague. Mais face à une Islande franchement limitée sur le plan technique, le service minimum peut suffire ; Mertens, bien servi par De Bruyne, manque cependant le break en envoyant son ballon piqué dans les tribunes.
La poisse de Casteels, la madjer de Michy, le premier de Doku
En seconde période, la Belgique entre directement avec pour intention claire de faire le break et il ne faut pas longtemps pour qu'elle y parvienne : un De Bruyne affamé crée la panique, enrhume son défenseur et sert Mertens qui ne se loupe pas cette fois et est récompensé de son très bon match (50e, 3-1).
Tout irait pour le mieux si Koen Casteels, déjà malheureux sur le but islandais, ne ponctuait pas sa première apparition en Diable par une sortie sur blessure après une manchette dans le rectangle ; Mignolet retrouve donc les perches belges.
Ce sera le seul point noir d'une soirée qui se terminera en ... Rouche et Mauve : monté au jeu, Yari Verschaeren prouve que s'il retrouve ses jambes, il n'a rien à faire sur le banc du RSCA. Le jeune talent combine avec le fraîchement élu Player of the Year Kevin De Bruyne, puis sert l'ex-Standardman Batshuayi : d'une superbe madjer, "Batsman" claque le doublé (69e, 4-1).
Il n'y en a plus que pour les Diables et si Verschaeren est très bien monté, son compère anderlechtois tient à participer à la fête : jusque là emprunté et un peu en-dedans, Jérémy Doku profite des espaces laissés dans le dernier quart d'heure par l'Islande. Seul dans le rectangle, il crochète et envoie une fusée dans les filets de Kristinsson (5-1, 80e). Un vrai festival d'une Belgique qui fait respecter son statut, et le bol d'air espéré pour des garçons comme Batshuayi ou Verschaeren ...
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