Karim Belhocine doit gérer un deuxième virage en deux ans
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Karim Belhocine a apporté sa griffe au Sporting de Charleroi. Sa première mission était compliquée, la seconde le sera tout autant.
Il y a un an, Karim Belhocine était au devant d'une énorme montagne: il fallait remplacer Felice Mazzù, qui était l'homme fort du Mambourg depuis 2013. Même s'il avait de l'expérience vu son passage à Courtrai et à Anderlecht, tout le monde craignait le pire pour lui.
Mais Belhocine a deux qualités: il a une approche tactique assez simple mais superbement bien rôdée, mais il est aussi et surtout proche de ses joueurs, comme pouvait l'être Mazzù. Petit à petit, il a simplement apporté sa griffe, son approche et a accumulé les résultats.
Au final, Charleroi a réussi une excellente saison et s'est qualifié pour les tours préliminaires de l'Europa League. Mais douze mois après son intronisation, le gentil Karim est au devant d'un autre défi: celui de la continuité.
Ce n'est un secret pour personne: la seconde année dans un club est toujours la plus compliquée pour un entraîneur. Pour Belhocine, cela ne devrait pas être différent. Il a perdu Nurio c'est vrai mais Goranov est arrivé, tout comme Gillet: du côté du noyau, la stabilité est de mise.
Les Zèbres, qui débutent le championnat sur la pelouse du champion, ne seront peut-être pas prêts tout de suite. Certes, ils perdront peut-être des points lorsque l'Europa League viendra s'immiscer dans le calendrier, mais la direction du Sporting le sait et laissera du mou à son staff. Ce sera une bonne chose pour continuer à progresser sur le long terme.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot