Interview Amir Nouri (ex-Roulers) revient sur son expérience en Belgique : "Un pays qui attire footballistiquement"

Joachim Durand
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Amir Nouri (ex-Roulers) revient sur son expérience en Belgique : "Un pays qui attire footballistiquement"

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De retour en France, Amir Nouri a vécu sa première expérience à l'étranger la saison dernière avec Roulers. Pour Walfoot, le Franco-algérien s'est confié sur son passage en D1B, dont il compare le niveau à celui de la Ligue 2.

Arrivé à Roulers durant l'été 2019, Amir Nouri a réalisé une saison pleine sous les couleurs du club flamand. Laissé libre de tout contrat en juin dernier, le milieu de terrain de 25 ans s'est engagé avec Châteauroux il y a quelques semaines. Cependant, même s'il effectue son retour en France seulement 12 mois après son arrivée en Flandres, le joueur retient plusieurs points positifs de son passage en Belgique et n'exclue pas d'y retourner un jour. Contacté par nos soins, le Rhodanien tire le bilan de sa première expérience hors de l'hexagone.

WF : Après une saison passée en Belgique, tu as joué quasiment autant de matchs en Proximus League qu’en Ligue 2 (23 contre 28). Quelles sont les principales différences entre le football en Belgique et en France ?

AN : En France, le football est un peu plus tactique et posé. En Belgique, c'est un peu plus d'intensité, de "box to box", de projection vers l'avant. Ça reste un pays qui attire footballistiquement parlant.

WF : Sur le terrain, tu es très polyvalent, tu as occupé à peu près tous les postes au milieu et en attaque. Quelle est ton poste préféré ? Celui où tu te sens le plus à l’aise ?

AN : Mon poste préféré est celui de milieu offensif axial avec un rôle de joueur libre. C'est ce que je préfère. Mais je m'adapte facilement. Je n'ai pas trop de difficultés à jouer à droite, à gauche, sur le côté ou dans un registre un peu plus défensif. Cette année j'ai joué piston droit, aux trois postes au milieu de terrain, en attaque à droite, en attaque à gauche, etc.

WF : En tant que footballeur, quelles sont tes principales qualités ? Tes axes de progression ?

AN : Cette année j'ai progressé dans les zones de vérité. J'ai réussi à finir mes actions ou à délivrer des passes décisives. Je suis altruiste. Mais c'est peut-être aussi quelque chose sur lequel je dois travailler parce que je le suis parfois un peu trop. Il faut savoir penser à soi mais j'ai tendance à vouloir faire briller mes coéquipiers autour de moi. Je prends du plaisir là-dedans mais c'est quelque chose qui m'a déjà été reproché. Autrement, en ce qui concerne mes qualités, j'ai un bon jeu de passe et je cours beaucoup.

WF : Je suppose que tu avais d’autres sollicitations avant de signer à Châteauroux. Pourquoi avoir choisi de rejoindre La Berrichonne ?

AN : C'était le meilleur projet. J'étais en contact depuis quelques années avec le coach (Nicolas Usaï, ndlr). Il me connaissait d'avant et voulait me recruter depuis plusieurs saisons. Je connaissais aussi le directeur sportif (Aldo Angoula, ndlr) et c'est quelqu'un en qui j'ai confiance. J'ai eu quelques sollicitations en D1A mais cela n'avançait pas de manière concrète.

J'espère jouer un jour au plus haut niveau.

WF : Quels sont les objectifs de l’équipe cette saison ? Quels sont tes ambitions sur un plan personnel ?

AN : Les objectifs de Châteauroux c'est de maintenir le club (en Ligue 2, ndlr). C'est un club qui évolue depuis plusieurs saisons en Ligue 2 (depuis 2017, ndlr) donc ça reste la priorité. Ensuite, s'il y a quelque chose de plus grand à aller chercher, il ne faut pas se mettre de limites. Chaque chose en son temps. D'un point de vue personnel, j'espère jouer un jour au plus haut niveau, en première division, que ce soit en France, en Belgique ou dans un autre championnat à l'étranger.

WF : Malgré tout, à l'avenir, est-ce qu'un retour en Belgique est envisageable ?

AN : Oui. S'il n'y avait pas eu la situation liée au coronavirus, avec un mercato un peu compliqué, la D1A était ma priorité cet été. Le mercato était plus calme quand j'ai eu l'occasion de rentrer en France. J'ai préféré choisir la solution de sécurité. Mais la Pro League m'attire beaucoup. Et j'ai bien aimé la vie en Belgique.

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