Interview Jonathan Panzo, rare satisfaction du Cercle en provenance de Monaco : "J'ai découvert un monde différent"
Photo: © photonews
Le grand espoir du football anglais Jonathan Panzo est l'un des rares joueurs prêtés par l'AS Monaco à s'être imposé au Cercle de Bruges. Il a répondu à nos questions après une première saison en équipe professionnelle.
Jonathan Panzo (19 ans) n'aura malheureusement pas pu vivre la fin de saison rêvée : le défenseur anglais prêté au Cercle de Bruges par l'AS Monaco s'est blessé à l'approche de la fin de la phase classique, et n'a pas pu participer à la remontée fantastique de ses équipiers. "Je vais mieux maintenant, je suis prêt à reprendre l'entraînement. Bien sûr, c'était très frustrant de ne pas pouvoir aider le Cercle de Bruges pendant la fin de saison", regrette-t-il. "Mais ce qui compte, c'est qu'ils y soient arrivés, même sans moi. Ce qui compte, c'est que le Cercle soit sauvé".
Un homme est à saluer pour le maintien du Cercle de Bruges : Bernd Storck. "La chance a aussi commencé à tourner en notre faveur", pointe Panzo. "Mais le coach a vraiment joué une grande part dans ce succès, c'est sûr. Honnêtement, c'est l'un des meilleurs que j'ai pu rencontrer. Il a signé ... en Slovaquie ?! Vous me l'apprenez. C'est fou", s'étonne le jeune anglais. "J'allais justement vous dire qu'il avait le niveau pour l'Angleterre, ou pour la Bundesliga, étant donné qu'il est Allemand. C'est incroyable. Il était fort strict, mais je le trouvais excellent".
Une pression différente à Bruges
Jonathan Panzo n'est pas très connu en Belgique, mais est considéré comme l'un des grands espoirs du football anglais : formé à Chelsea et champion du monde U17 avec l'Angleterre, il a pu faire ses débuts professionnels dans un contexte différent. "C'était une saison un peu difficile, mais j'ai surtout appris quelque chose de différent. J'étais toujours habitué à gagner en équipes de jeunes", souligne-t-il.
"Là, j'ai découvert un nouveau type de pression : jouer le maintien. On me connaissait moins, en effet, mais au vu de la situation du club, j'étais quand même sous pression (sourire). On perdait beaucoup de matchs, tout le monde nous donnait descendants ... Et on a réussi à inverser la situation. C'est un sentiment fantastique, ça me prouve que tout est possible", se réjouit Panzo. "J'ai dû m'adapter à ce nouveau mode de pensée et ça me servira beaucoup durant ma carrière future".
L'une des rares réussites monégasques
Alors que le Cercle a pu accueillir de grands talents monégasques, Panzo est l'un des rares avec Giulian Biancone à avoir réellement pu s'imposer comme titulaire. "C'est une question d'état d'esprit. Parfois, c'est difficile : Monaco, c'est une ville fort luxueuse, un grand club, et vous arrivez dans un petit club où les installations ne sont pas pareilles", reconnaît l'ancien produit de Chelsea.
"C'est dans la tête. Il faut tourner le bouton car c'est facile de voir ça comme un pas en arrière. Si vous décidez de vous battre pour tirer le meilleur de cette situation, alors vous ferez deux pas en avant par après", conclut-il.
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