Huyck porte des accusations graves contre la Pro League : "Chantage, pression et simulacre de démocratie"

Le club waeslandien devra descendre en D1B. Comme ils ont placé leurs joueurs en chômage technique, ils ne recevront rien du fonds de solidarité de la Pro League, au même titre que le Cercle de Bruges. La direction de Waesland-Beveren a attendu quelques heures avant de réagir, ce qui ne l'empêche pas de porter des accusations graves et des mots durs contre la Pro League.

Dirck Huyck n'est pas seulement contre la décision de la Pro League. Il estime également que celle-ci a mis une pression douteuse pour orienter le vote des dirigeants des clubs professionnels belges : "Waasland-Beveren était la victime facile. Ce groupe de travail n'est qu'un pur simulacre de démocratie. Certains grands clubs allaient de toute façon boycotter ce projet" indique-t-il pour Het Gazet van Antwerpen ce lundi matin, avant de poursuivre :

"Le fonds de solidarité a été établi (lire ici les détails). Il est le résultat d'un pur chantage. Même Mouscron, dont tout le monde pensait la semaine dernière qu'il n'allait pas recevoir la licence, reçoit maintenant plusieurs centaines de milliers d'euros". Huyck détaille ce chantage dont il parle : "Tous les clubs qui ont voté pour un championnat à 16 reçoivent désormais une compensation financière". Comme nous vous le relations plus tôt, les clubs opposés au format proposé en Assemblée Générale ont en effet été exclus du fonds de solidarité, une pratique peu appréciée par les petits clubs ...