Roberto Martinez: "En 2016, on ne pouvait pas parler de génération dorée, maintenant oui!"
Le sélectionneur est fier du chemin accompli en quatre ans par ses troupes.
Arrivé quelques semaines après une énorme désillusion en France, contre le Pays de Galles en quart de l'Euro 2016, Roberto Martinez estime avoir parcouru "un long chemin" avec les Diables Rouges. "Quand je suis arrivé en 2016, c'était une génération dorée qui n'avait pas vraiment de raisons de s'appeler comme ça", estime l'Espagnol pour la BBC.
Nous devions devenir une équipe qui gagne.
Il s'explique: "Une génération dorée doit réaliser le meilleur résultat de l'histoire de son pays et ce n'était pas le cas puisque la Belgique avait pris la quatrième place du Mondial au Mexique, en 1986." Et Roberto Martinez savait qu'il faudrait faire mieux. "Ça ajoutait encore de la pression: en plus d'une belle équipe, nous devions devenir une équipe qui gagne", insiste encore le mentor des Diables Rouges.
Quatre ans plus tard, l'Espagnol a accompli une partie de sa mission. "Avec cette troisième place en Russie, on peut vraiment parler de génération dorée maintenant et ça nous enlève un peu de pression", conclut-il. Mais Roberto Martinez y songe sans doute, s'il veut définitivement valider cette appellation et si on suit son raisonnement, il faudra aussi faire mieux que la finale atteinte par les Diables Rouges lors de l'Euro 80...
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