Eddy Snelders se tracasse pour le clubs belges : "Sans revenu, vous êtes mort"
Photo: © photonews
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Eddy Snelders met en garde contre les conséquences des décisions du Conseil de sécurité. Et aussi pour le football : "A part les cinq ou six premiers clubs, tout le monde va avoir des ennuis".
Pas de football avant le 31 juillet en Belgique. "Ils auraient pris encore moins de risques s'ils avaient dit jusqu'à la fin de l'année. Ils suivront bien sûr les conseils des virologues, mais ils semblent avoir très peu de contacts avec l'économie. C'était la solution la plus simple. Pousser le plus loin possible...", nous confie Eddy Snelders.
Snelders a une opinion qui ne plaira pas à tout le monde, mais il en voit les conséquences catastrophiques. "Si nous attendons que plus personne d'autre ne soit infecté ou ne finisse à l'hôpital, nous allons droit dans le mur. Il y aura toujours des risques. Mais - et je ne parle pas seulement de football ici, mais aussi de l'industrie hôtelière et d'autres entreprises qui ne sont pas encore autorisées à redémarrer - les conséquences seront ressenties par les jeunes. Il y aura des catastrophes économiques".
"Moins d'abonnements, pas de revenus de matchs, rien...Cela ne peut pas bien se terminer. Pour quelques clubs, ce sera la fin de l'histoire, j'en ai peur. Il y en a cinq ou six qui n'auront pas de problèmes, mais à partir de la septième place, tout le monde va avoir du mal. Je me demande combien d'équipes il va rester.
Pourquoi en Allemagne et pas en Belgique ?
Snelders prend l'exemple de l'Allemagne. "Leurs experts ont également déclaré qu'il serait préférable de ne pas jouer cette année. Mais ils l'ont ignoré parce qu'ils savent que c'est autrement. Pourquoi l'Allemagne est-elle différente ? Ils se sont préparés, ils sont prêts. Pourquoi ne le font-ils pas ici ? Sans revenu, vous êtes mort".
Snelders se rend compte que cela va à l'encontre de l'opinion publique. "Non, ce n'est pas l'opinion publique, mais je pense que la pandémie a été beaucoup trop amplifiée. En Amérique, on dit qu'elle tue plus de gens que la guerre du Vietnam. Je suis désolé, mais je ne vois pas comment cela va bien se terminer. Pas seulement pour les clubs de football".
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