Les transferts de la saison en Pro League : les tops et flops de l'Excel Mouscron

La saison de l'Excel Mouscron aura été globalement positive : le maintien n'a jamais été vraiment remis en doute et plusieurs transferts ont été, chose trop rare pendant de longues saisons, de vraies réussites. Dixième de D1A, le club a cependant manqué de régularité pour espérer mieux. 

Top 

Les supporters de l'Excel peuvent se réjouir : l'été passé, la direction des Hurlus a véritablement réussi son mercato, inspirée par Bernd Hollerbach. Les transferts de qualité sont nombreux et rarement le Canonnier avait attiré de tels talents ces dernières années : Aleix Garcia, prêté par Manchester City, était l'un des meilleurs milieux de terrain de D1A pendant de longs mois avant une fin de saison moins brillante ; Diogo Queiros, l'un des grands talents du football portugais, est resté un pilier de la défense mouscronnoise. 

Deni Hocko est l'autre belle pioche, venu rejoindre son compatriote Marko Bakic acquis définitivement. La paire monténégrine fait partie des valeurs sûres du club. Enfin, un talent belge a également surpris tout le monde : Alessandro Ciranni s'est imposé progressivement comme l'une des vraies révélations de la saison, buteur à deux reprises et déjà suivi par plusieurs clubs du top.

La filière germanophone peut également être évoquée : Kevin Wimmer, international autrichien, a solidifié la défense, en prêt depuis Stoke City ; Lasse Sobiech, valeur sûre de Bundesliga et 2.Bundesliga, est arrivé au mercato hivernal et a immédiatement impressionné. Enfin, le meilleur buteur du club, Stipe Perica, aura grandement participé à la belle saison hurlue avec 7 buts en 15 rencontres. 

Flops 

Certains joueurs n'ont cependant pas apporté ce qu'on attendait d'eux ; c'est le cas de l'ancien d'Anderlecht mais surtout vétéran du football allemand Sami Allagui, qui n'aura trouvé le chemin des filets que deux fois et ne sera pas devenu le leader qu'on attendait. Jonathan Buatu, connu du côté de Waasland-Beveren, ne montrera jamais ses qualités, ne disputant que ... deux petites minutes de jeu. Même constat pour Cedric Omoigui, gêné par les blessures.

Cet hiver, Dylan Seys est arrivé mais n'a pas encore eu l'occasion de reprendre le rythme (11 minutes de jeu) ; il devra convaincre en préparation.