Analyse Bilan (provisoire) du STVV : entre passages à vides et lueur d'espoir... vite anéantie

Antoine Arnould
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Bilan (provisoire) du STVV : entre passages à vides et lueur d'espoir... vite anéantie
Photo: © photonews
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Finalement, les Canaris n'auront espéré jouer un rôle clé dans ce championnat que durant une brève période. A tel point qu'on peut se demander si les espoirs galvanisés par l'arrivée de Milos Kostic étaient réellement fondés.

Même lorsque les Trudonnaires auraient pu jouer un rôle déterminant dans la course aux Play-Offs 1 en accueillant Anderlecht pour la trentième journée, une crise sanitaire mondiale est venu en décider autrement.

Une première victoire miraculeuse contre le Standard

Dans leur Stayen souvent redouté pour sa pelouse synthétique, les Canaris iront chercher une première victoire contre le Standard. Mais les Dieux du football semblaient être avec eux ce dimanche 11 août ; les assauts liégeois étant systématiquement repoussés par le montant ou par Daniel Schmidt. Quoiqu’il en soit, il y avait de quoi lancer la saison, pensait-on à Saint-Trond, après la claque reçue à Bruges (6-0).

La défaite de trop pour Marc Brys

Les Limbourgeois vont systématiquement alterner entre le bon et le moins bon et semblent incapables de confirmer les belles prestations (la victoire éclatante à Charleroi est suivie par une claque à Courtrai). Finalement, ce sont les mêmes Zèbres qui donneront le glas définitif de Marc Brys. Le 25 novembre, le lendemain de la défaite (1-3), l’entraîneur anversois quitte le STVV, alors classé à la 11ème place.

Une fin d’année compliquée

La direction nippone fait confiance à Nicky Hayen plus longtemps que prévu ; le coach des Espoirs restera T1 jusqu’à la fin de l’année civile. Son bilan est médiocre : 4/15 et une élimination en huitième de finale de Coupe de Belgique sans discussion possible : 3-0 contre Zulte Waregem.

La trêve arrive au bon moment. Après 21 rencontres, Saint-Trond termine l’année 2019 à la 11ème places, avec 23 points enregistrés, soit déjà 11 de moins que le sixième.

L’analyse serait trop rude, néanmoins, si l’on n’admet pas que le STVV n’est pas l’équipe la plus déplaisante à voir évoluer. Seulement, et malheureusement diront les plus romantiques, seuls les résultats comptent.

La perte du meilleur buteur ; la venue du nouveau coach

Pour ne rien arranger, le staff limbourgeois perd alors son meilleur buteur lors du mercato hivernal : Yohan Boli (10 buts en 17 matchs) est vendu 3M€ à Al Rayyan.

Les dirigeants limbourgeois profitent également de la courte pause pour embaucher définitivement son nouvel entraîneur : Milos Kostic, un Slovène de 48 ans passé par une série de clubs peu connus.

L’arrivée de Kostic est suivie par celle de Rocky Bushiri, un défenseur belgo-congolais de seulement 20 ans, en prêt de Norwich.

Une lueur d’espoir

Malgré un mercato mitigé, une lueur d’espoir voit le jour ; comme souvent, l’arrivée d’un nouvel entraîneur galvanise les troupes. Le Saint-Trond version Kostic commence l’année 2020 avec un joli 9 sur 12.

Le temps de quelques matchs…

Saint-Trond revient alors à six points de la sixième place. A tel point que le technicien slovène en vient même à parler de Play-Offs 1 après la victoire (5-2) contre Eupen. Mais ce discours va rapidement s’effondrer. Trois défaites consécutives et un match nul à Sclessin – décidemment les Canaris auront embêté les Rouches cette saison ! – sont venus ponctuer une fin de saison en roue libre.

Douzième avant de peut-être recevoir Anderlecht, le STVV n’aura pas vraiment laissé le temps à ses supporters d’espérer réitérer le petit exploit de 2010, lorsque leurs protégés avaient terminés 4ème des PO1. Yohan Boli, qui n’a disputé que 17 rencontres, est par ailleurs resté le meilleur buteur de l’équipe, Suzuki le suivant avec 7 perles inscrites.

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