Analyse Pär Zetterberg, victime de Van Eetvelt ... mais aussi d'un rôle un peu flou à Anderlecht
Photo: © photonews
Karel Van Eetvelt n'est clairement pas arrivé au RSCA pour prendre des décisions populaires : le nouveau CEO du club tient sa première victime de renom, Pär Zetterberg. Une idole, mais dont le rôle restait flou ...
Ne nous leurrons pas : l'arrivée de Pär Zetterberg à Anderlecht faisait partie d'une opération séduction signée Marc Coucke, qui tenait à faire plaisir au public du RSCA avec des injections d'ADN plus ou moins subtiles. Michael Verschueren avait été la première, le Z la seconde - et le licenciement du Suédois doit faire trembler Verschueren.
Après toute une saison en tant qu'assistant aux attributions floues, et même remises en question par Fred Rutten qui l'a renvoyé en tribunes, Zetterberg devait aider Vincent Kompany cette saison et avoir un rôle plus en vue ... en théorie - en pratique, ça ne se passera pas vraiment comme ça et on ne saura jamais vraiment l'impact de Pär Zetterberg sur le groupe.
Un salaire qui a fait lever des sourcils
Bien sûr, le génie suédois avait un travail : aider les joueurs offensifs du noyau, et on ne nous enlèvera pas de l'idée qu'il a pu donner de bons conseils à certains jeunes tant il a le "style" Anderlecht dans la peau. Mais les grandes décisions ? Il en était tenu éloigné, ce qui faisait jaser.
Son salaire, également, a commencé à faire jaser : on parle de 320.000 euros annuels, ce qui n'est clairement pas justifié aux yeux de Karel Van Eetvelt. Une décision prise avec bon sens financier, purement et simplement, et sans se soucier le moins du monde de l'avis des supporters qui vivent mal ce licenciement manquant de classe. Surtout au vu de sa justification : des coupes financières liées au coronavirus ... Reste à espérer pour la direction mauve qu'une fois cette crise sanitaire terminée et le football ayant repris ses droits, le Parc Astrid aura oublié. On en doute ...
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