Le président de Sion riposte : "Le foot est un jeu et ce n'est pas le moment de jouer"
Le FC Sion a fait polémique en licenciant neuf joueurs ayant refusé le chômage partiel. Le président du club suisse s'est justifié.
Alors que les joueurs réagissaient avec virulence, assurant que Christian Constantin, président du FC Sion, "ne pensait qu'à son argent", l'intéressé a réagi sur Sport Première, en Suisse : "Leur réaction, c'est du rattrapage après avoir fait une grosse connerie. "Ce qui s'est passé, c'est que je savais que le chômage technique serait confirmé et que je leur ai demandé s'ils accepteraient ce chômage, avec plafond salarial à 80%".
S'en est suivi une réunion vidéo durant laquelle, selon Constantin, les anciens ont tenté d'influencer les jeunes pour protéger leur contrat et refuser le chômage. "Comme tous mes joueurs ne sont pas des imbéciles, certains n'ont pas accepté et leur fronde n'a pas tenu". Le président suisse regrette le comportement de ses joueurs, qu'il juge individualiste : "On est dans un cas de force majeure. Ca ne me sert à rien de garder des joueurs qui ne jugent pas bon de faire des efforts quand tout le monde doit en faire. Leur salaire minimum, à rester chez eux, c'est deux fois celui d'une infirmière (...) Le foot, c'est un jeu, et ce n'est pas le moment de jouer".
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