Interview Le Qatar prêt pour son Mondial ? "Ils y travaillent depuis longtemps et l'accueil sera fantastique"
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Christophe Gamel, l'entraîneur de Roulers, a un parcours atypique : avant d'entraîner en D1B, il a été sélectionneur des îles Fidji mais également du Qatar U17 et U18. Il a connu les prémices de ce qui allait amener le Qatar sur le toit de l'Asie, avant un Mondial 2022 très attendu.
Christophe Gamel, l'entraîneur du KSV Roulers, a travaillé avec les sélections de jeunes du Qatar en 2009 et 2010, au sein des staffs des équipes U17 et U18. Il a pu constater le travail mis en place par le petit émirat pour faire progresser son football. "C'était une expérience incroyable en tant que coach car j'ai pu y cotoyer des collègues venus du monde entier. Le Qatar attire des techniciens de tous horizons pour intégrer leurs idées à son football", nous explique-t-il.
"Des Argentins, des Brésiliens, des Espagnols, des Français ... Tout cela contribue à faire évoluer leurs jeunes". Avec des résultats visibles : en 2019, dix ans après l'arrivée de Gamel, le Qatar a été champion d'Asie pour la première fois. "Plusieurs joueurs de cette équipe championne étaient en équipes d'âge quand j'y travaillais", se rappelle l'entraîneur de Roulers. "Je ne suis absolument pas surpris de la réussite du Qatar à l'heure actuelle".
Les Qataris sont très accueillants, mais il faudra bien sûr respecter leurs coutumes
Reste désormais à confirmer l'évolution du football qatari lors du Mondial 2022, notamment en termes d'infrastructure. "Ils seront prêts, je n'ai aucun doute à ce sujet", affirme Christophe Gamel. "Ils n'y travaillent pas depuis quelques années mais bien depuis plus de dix ans. Déjà à mon époque, c'était le cas".
Quant à l'accueil, il sera à la hauteur : "Ces gens ont un sens de l'accueil formidable. Ils ont un sens du partage fantastique et les supporters seront reçus comme il se doit". Avec une condition, cependant : "Il va falloir respecter leur culture, naturellement. Je pars du principe que ce n'est pas aux pays de s'adapter aux gens qui le visitent", pointe Gamel. "Il pourrait y avoir des incompatibilités culturelles avec certains comportements de hooligans, par exemple. Mais en dehors de ça, je n'ai aucune crainte concernant la Coupe du Monde 2022".
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