Anderlecht aura fait ce qu'il pouvait mais avait besoin de plus au Bosuil
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Un point au Bosuil : dans d'autres circonstances, Anderlecht en serait ravi. Mais les matchs nuls ne suffisent plus, même quand ils couronnent une prestation très solide sur le plan défensif ...
Et si la machine était lancée ? C'était la question que tout le monde se posait à Anderlecht après la victoire contre Genk, avec la manière, dimanche passé. Mais tous s'accordaient aussi à dire que le test du Bosuil serait tout autre : les hommes de Laszlö Bölöni sont désormais des candidats déclarés au titre et leur armada de roublards - et de talents - est dans un autre état que le champion en titre à la dérive.
Rien devant, Kompany derrière
Pour la première fois depuis son arrivée, Frank Vercauteren alignait en tout cas la même équipe pour un deuxième match consécutif. Peter Zulj et Michel Vlap, revenus en grâce, font partie de ceux dont on attend confirmation ; le Néerlandais, muselé dans ses intentions offensives et trop lent pour les golems anversois, nous confirmera surtout qu'on attendra la fin de la saison pour tirer un bilan total plutôt que nous emballer après deux buts.
C'est cependant tout le département offensif du Sporting qui sera muet en première période : Jérémy Doku est mangé par un excellent Ritchie De Laet et les longs ballons lancés par Kompany ne trouvent que trop rarement Chadli, Vlap et Roofe. Derrière, ce sera une autre histoire pour le RSCA. Si Hendrik Van Crombrugge se fait rapidement très peur sur une mésentente avec sa défense, il voit déjà Vincent Kompany le sauver (6e) ; visiblement de nouveau en pleine possession de ses moyens, le Diable Rouge sera époustouflant devant Mbokani, muselé. Tacles, anticipations : le capitaine mauve étale sa palette et permet à Anderlecht de rester dans le match sans que Van Crombrugge ne doive sortir le grand jeu, cette fois.
La seconde période offrira plus de spectacle : dans un match dans lequel l'Antwerp joue proprement, rappelant qu'il compte autre chose que des brutes, Didier Lamkel Zé et Lior Refalov ne peuvent cependant trouver la faille. Le raté de la soirée viendra de ... Dieumerci Mbokani : sur la première absence de Kompany, le Congolais place à côté à la surprise générale (67e).
Devant, le RSCA, déjà pas à son affaire, voit Nacer Chadli sortir probablement touché (dans un match pourtant très correct), remplacé par Edo Kayembe ; un changement prudent qui n'empêche pas les Mauves de se procurer leurs plus grosses occasions par après et deux fois par Jérémy Doku, qui grandit dans le match et force Bolat à l'arrêt (69e), puis touche sa latte sur un centre-tir (74e).
Et Van Crombrugge, comme toujours
Il faudra cependant ensuite subir les assauts anversois : les offensifs du Great Old sont dans un mauvais jour, mais la pression ne se relâche pas. Sans, cette fois, de pétage de plomb de Didier Lamkel Zé qui se contentera de tendre le doigt vers Peter Zulj après un duel costaud. L'Autrichien aura d'ailleurs globalement confirmé de belles dispositions.
Celui qui n'avait rien à confirmer, c'est Hendrik Van Crombrugge, et alors qu'on le pensait enfin quitte pour ne pas devoir sortir le grand jeu, une magnifique frappe de l'excellent Aurelio Buta forcera le portier anderlechtois à s'envoler (85e). Le RSCA ne pouvait pas viser mieux ce soir et dans toute autre circonstance, un point au Bosuil aurait été une bonne affaire. Mais il fallait plus pour ne pas voir les PO1 s'éloigner - ils restent à sept points ...
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot