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Les deux buts d'avance n'ont pas suffit au Standard, comme il y a dix ans. Le nul aurait pu être apprécié si Francfort ne s'était pas fait lui aussi surprendre en fin de match.
Avec une équipe bien remaniée (David Luiz, Lacazette, Sokratis et Guendouzi étaient les quatre noms les plus ronflants dans le onze), Arsenal débutait timidement à Sclessin, n’étant pas dans l’obligation de faire un résultat. Les Rouches avançaient eux de façon équilibrée, retenant les leçons du match aller.
Carcela s’octroyait la première possibilité de la rencontre, et manquait de qualifier virtuellement son équipe. Peu après, Arnaud Bodart devait sauver les meubles sur un envoi de Smith-Rowe. Le gardien rouche allait être le meilleur homme de cette première période, avec quelques autres interventions importantes.
Le Standard a su mettre un peu de pression sur le but londonien, mais Martinez n’a pas été mis à contribution. L’espoir de qualification était quasi éteint puisque Francfort avait retourné la situation avant la pause.
Michel Preud’homme décidait de lancer Avenatti pour la seconde période à la place d’Emond, mais c’est du pied droit de Bastien que venait le premier but de la partie, dès le retour des vestiaires. Le gardien argentin était trompé de justesse par une déviation.
Le Standard restait dans le camp anglais et allait même parvenir à faire le break à la 68e. Selim Amallah profitait d’un ballon qui trainait pour l’envoyer dans le coin droit, avec l’aide d’une déviation également.
Lancé vers une victoire de prestige, l’équipe liégeoise allait se faire rattraper au début du dernier quart d’heure. Lacazette profitait d’un centre de Saka pour faire le 2-1 de la tête, puis c’est Saka lui-même qui envoyait un beau tir croisé au fond des filets de Bodart.
Un but doublement cruel, puisque quelques minutes plus tard, le Vitoria refaisait basculer la situation en menant 2-3. Il manquait alors donc un seul but aux Rouches pour se qualifier, mais les arrêts de jeu furent trop courts pour un MPH Time de folie. Le Standard sort donc avec un sentiment encore plus amer que prévu.