Felice Mazzù : "La question linguistique fait encore de gros dégâts dans notre pays"
Photo: © photonews
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Limogé par Genk le 12 novembre dernier, le Carolo revient sur son passage dans le Limbourg.
Jusqu'ici très discret concernant son éviction du côté de Genk, Felice Mazzù a rompu le silence lors d'un entretien avec nos confrères de Sudpresse. Il a d'ailleur évoqué l’absence de crédit accordé à un entraîneur francophone en Flandre.
"Dans ma grande naïveté de citoyen ordinaire, j’étais persuadé jusqu’ici que la querelle linguistique concernait des politiciens avides de mettre en évidence leur pouvoir de séduction. Depuis mon passage à Genk, je constate que c’est toujours un gros problème pour certains en Belgique et que la question linguistique fait encore de gros dégâts dans notre pays", explique le Carolo.
"Pour certains, au club, au sein d’une partie de la presse ou dans les tribunes, le fait de ne pas parler le néerlandais m’a été préjudiciable alors même que ma langue de travail était l’anglais. Mon successeur allemand parle-t-il le néerlandais ? Pas que je sache. Et on ne lui en formule pas le reproche. Je ne veux évidemment pas faire de généralités et j’ai sans doute été la cible de quelques exceptions qui ont institué des contre-vérités en vérités via tout ce que charrient les réseaux sociaux comme noirceur. Ces mensonges sont évidemment ce qu’ils sont, mais ils ont fini par atteindre leur but", a conclu Mazzù.
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