Michael Verschueren répond aux inquiétudes : "À 200% derrière le projet"

Michael Verschueren ne s'en cachait pas sur la RTBF ce lundi : "Oui, c'est le moment le plus difficile à vivre depuis que j'ai accédé à la fonction de directeur sportif d'Anderlecht", reconnaît-il sur le plateau de La Tribune. "Nous sommes encore derrière le projet qui a été mis en place, à 200%, tous. Encore plus après ce match. Ce qui me chagrine, c'est l'absence de grinta. Ce match était franchement mauvais, je ne peux que le reconnaître". 

Verschueren assure cependant que "les joueurs sont motivés": "J'en ai parlé avec Vincent et Franky Vercauteren, qui me l'ont assuré. Mais cette envie ne s'est pas vue sur le terrain. Le premier match de la saison, contre Ostende également, c'était très bon, tout le monde l'avait dit", souligne-t-il. "Et hier, il n'y avait rien. Lors de certains matchs, c'était très bon, et certains sont beaucoup moins bons qu'on l'espère. Il y a pas mal de blessés parmi nos joueurs achetés ou loués, on joue avec beaucoup plus de jeunes que prévu initialement", détaille Michael Verschueren. 

Un trophée, l'objectif 

La pression a-t-elle eu raison de ces jeunes ? "On le sait, des jeunes joueurs ont des hauts et des bas. Yari Verschaeren n'a que 18 ans, on l'oublie. C'est la différence entre un joueur de 18 ans et un joueur de 25 ans. Jouer à Anderlecht est plus difficile qu'ailleurs. Il y a de sacrés noms dans le staff pour aider ces jeunes à se développer, à grandir. Un jour, ça finira par prendre", affirme-t-il. 

Avec, encore, de grandes ambitions : "On va tout faire pour que ça aille mieux. La Coupe est très importante. L'objectif est de remporter un prix. Je pense qu'il y a la qualité dans ce noyau pour aller chercher l'Europe".