Interview Franck Berrier veut rester actif dans le milieu du football

Nous rencontrons Franck Berrier à la Brasserie Albert d'Ostende - il habite à cinq minutes, resté vivre sur la Côte après sa carrière. Actuellement scout au KV Malines, il ne sera pas prolongé dans ce rôle. "Pourquoi ? C'était prévu, ils cherchaient juste une façon de me payer six mois de plus après ma fin de carrière un peu prématurée. Cette période est terminée, il est temps pour quelque chose de nouveau". 

Derrière un ordinateur ? Plus jamais 

Son job à Malines ne lui a pas amené ce qu'il espérait. "J'étais surtout derrière un ordinateur, à chercher après des joueurs. Attention, j'ai trouvé des bons joueurs, mais c'est frustrant de n'avoir rien de plus à faire. Je n'allais pas aux matchs", regrette Berrier. 

D'où l'envie d'un nouveau défi, différent. "Directeur sportif, c'est quelque chose qui me plairait. Pourquoi pas à Ostende ? (sourire). Avec mon réseau, mes contacts, je pourrais trouver des joueurs de qualité en France et les amener ici, où ils pourraient percer. Mon autre choix irait vers un rôle d'assistant. Je suis ouvert à tout", affirme l'ancien du Standard. "J'ai mon UEFA B et j'entraîne de temps en temps les juniors de Mouscron, ça m'occupe bien". 

Eviter d'être oublié 

Berrier pourrait également s'en sortir sans travailler un petit temps, mais compte bien rester actif. "Je ne suis pas du genre à rester chez moi. Je veux travailler. Je pourrais rester quelques années sans travailler, mais je n'en ai pas envie. Ma femme est sous-chef au Salon De Vrede, un restaurant gastronomique à Ichtegem ; son rêve a toujours été d'avoir son propre restaurant. J'ai aussi besoin de mes rêves". 

Car en football, un nom n'ouvre pas longtemps les portes. "Les gens pensent que je n'ai pas de soucis à faire, mais ce n'est pas parce que je suis Franck Berrier que je reçois quoi que ce soit. Si je reste absent trop longtemps, on m'oubliera vite, c'est comme ça en football".