Preud'homme évoque la lutte pour le titre : "Clement a peut-être la pression car il doit être champion"

Les Brugeois étaient assez frustrés après la fin de la rencontre face au Standard. Selon eux, les Liégeois avaient cherché à défendre le plus possible. "Il n'y avait pas que ça", répond Michel Preud'homme ce mardi. "On a pu faire déjouer Bruges, mais on a eu l'occasion de faire 0-2 et sur plusieurs de nos situations, ça aurait pu aller bien plus loin", rappelle-t-il à juste titre.

Le coach rouche peut se satisfaire du comportement de son équipe. "On n'en a quasi pas parlé, mais en fin de match, on a encore poussé pour tenter de gagner. Mais cela n'est pas vraiment nouveau. C'est au niveau défensif, où nous étions trop friables par le passé, qu'on peut voir une évolution."

Les commentaires tournaient presque à la critique. Mais avec plus d'efficacité offensive, le Standard aurait méritoirement pris le large au Jan Breydelstadion. "Mes joueurs n'allaient pas laisser de l'espace à Vanaken et Vormer pour leur faire plaisir. Ils se présentaient dans notre zone, on les suivait. Eux ont fait pareil quand on attaquait... et c'est tout à fait normal. Genk la saison passée mettait parfois neuf joueurs devant son rectangle, Anderlecht l'a fait contre nous aussi, pourquoi ne pourrions nous pas le faire également?"

Bruges est devenu l'Anderlecht du passé

Il n'en voulait cependant pas trop à son ancien adjoint, qui avait été particulièrement négatif sur le jeu liégeois. "Philippe est mon ami. Mais peut-être qu'il subit une grosse pression. Car avec le noyau qui a été constitué, il est quasi obligé d'être champion. Peut-être qu'il était nerveux après cette semaine où il encaisse un 0-5 et voit un Standard qui réussit à ennuyer son équipe."

MPH laisse toujours son ancien club comme grand favori. "Bruges est devenu l'Anderlecht du passé : le plus riche, le plus fort et le club le plus structuré. Le Standard et d'autres équipes peuvent l'ennuyer cette saison, on verra si cela va durer longtemps ou pas."