Zinho Vanheusden, un leader né : "Transfert le plus cher du Standard ? Ca ne change rien !"
Photo: © photonews
De retour de blessure depuis quelques semaines avec le Standard, Zinho Vanheusden a également fait son retour en sélection, avec les Diablotins. Un Euro manqué, un transfert record et un retour à la compétition convaincant... et pourtant son été agité ne l'a pas changé.
Il aura donc fallu attendre la première joute européenne de la saison, contre Guimaraes, pour revoir le profil élancé de Zinho Vanheusden sur la pelouse de Sclessin. Neuf petites minutes de jeu qui lui ont fait un bien fou et qui lui ont valu une belle ovation. "Entendre le public du Standard scander votre nom, c’est évidemment une sensation unique", sourit-il.
"Le brassard? Une grande fierté"
Mais ce n’est que quelques jours plus tard, contre Eupen, qu’il a senti qu’il était vraiment de retour. Avec le brassard de capitaine autour du bras, qui plus est. "C’est une grande fierté de porter le brassard du Standard, mon club. Mais c’est surtout jouer un match entier, le gagner et ne pas ressentir de douleur à la fin qui m’a fait du bien. Je me suis dit : là, c’est reparti."
Et c’est reparti pour une saison en Rouge et Blanc, parce que Zinho Vanheusden n’avait absolument pas l’intention de partir cet été. "Je voulais continuer cette aventure. Je ne me sentais pas encore prêt à partir pour l’étranger. Je voulais continuer à grandir, avec le Standard."
Je suis toujours le même.
Mais il a fallu que le Standard délie les cordons de la bourse pour garder son phénomène. Zinho Vanheusden en est conscient, même si ça ne change en rien son approche. Il l’affirme. "Être le transfert le plus cher de l'histoire du club ne change rien pour moi. Quand tu joues au foot, tu ne penses pas à ça. Je m’entraîne comme je le faisais avant et je suis toujours la même personne."
Un joueur au caractère bien trempé et aux ambitions aiguisées, un Standardman pure souche, bien déterminé à mettre ses qualités au service du collectif pour réussir une grande saison avec les Rouches. "Le plus dur, quand j’étais sur la touche, c’était de ne pas pouvoir aider mes coéquipiers, maintenant que je suis de retour, je veux tout donner pour l’équipe."
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