Boyata a brisé la routine du Celtic : "En Bundesliga, tu ne sais jamais ce qui va se passer"

Boyata a brisé la routine du Celtic : "En Bundesliga, tu ne sais jamais ce qui va se passer"
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Dedryck Boyata a retrouvé le groupe des Diables après un début de saison perturbé par les pépins physiques. Le défenseur central a relevé un nouveau défi au Hertha Berlin cet été.

Dedryck, comment te sens-tu après un début de saison compliqué par les blessures ? 

Je me sens très bien aujourd'hui. Ca a été un début de saison difficile avec des pépins physiques qui s'enchaînaient ; aucun n'était grave, mais chaque petite blessure m'empêchait de me remettre vraiment dans le coup, ça me ralentissait. Mais maintenant, tout va bien, j'ai pu enchaîner les matchs et j'en suis assez content. 

Tu as connu Manchester City et le Celtic, deux clubs qui jouent le titre et le top. Le Hertha, c'est un autre contexte, un club qui joue le milieu de classement ; comment vit-on ce changement ? 

(Fermement) Quand je suis arrivé au Herta Berlin, j'ai signé dans un club qui a de vraies ambitions. Oui, quand on regarde le classement actuel, on peut dire qu'on joue le milieu de classement, et nous n'étions pas bien il y a quelques semaines, mais nous voilà avec trois victoires d'affilée et à six points de la tête. Bien sûr, c'est différent du Celtic où tu joues le titre, mieux encore : tu dois gagner le titre. Mais je suis dans un club ambitieux. Il y a plus de compétition ici, plus de grandes équipes, mais c'est ce que je recherchais. 

On peut imaginer qu'une forme de routine s'installe, dans un club comme le Celtic Glasgow qui domine à ce point la concurrence ... 

(Il hésite) Peut-être, oui. Mais il ne faut pas croire que la pression est moindre ou que c'est plus facile à gérer car vous avez des attentes énormes qui pèsent sur vous, celles des fans, de la direction, du fait de devoir toujours être au sommet. Mais c'est vrai qu'après une bonne Coupe du Monde, de bonnes prestations, il y avait la volonté de relever un autre défi. 

Qu'est-ce qui diffère en Allemagne par rapport à l'Écosse ? 

Sur papier, en Bundesliga, tu as des matchs où tu pourrais te dire qu'il y a un grand favori, mais au final, tu ne sais jamais ce qui peut se passer. Il y a trois semaines, nous avions un point, nous étions bons derniers. Maintenant, nous sommes à six points du premier. Il y a moyen de réussir quelque chose avec ce club et c'est pour ça que je suis là. 

Que peux-tu dire sur le plan physique, tactique ? 

C'est plutôt sur le plan de la technique individuelle que je vois une hausse de niveau, car sur le plan physique, on peut dire que le football britannique est réputé (sourire). Ca ne me change donc pas vraiment. Mais tactiquement, collectivement, c'est supérieur en Bundesliga. Qui plus est, alors qu'au Celtic, je jouais souvent face à des équipes qui jouaient défensif, cela variera plus souvent en Bundesliga.

Qu'est-ce qui t'as poussé à choisir l'Allemagne ? Est-ce qu'au vu des transferts de certains (Kompany en Belgique, Vermaelen au Japon), tu t'es dit que tu avais une carte à jouer ? 

Ce qui anime mon choix est d'évoluer dans un bon club en me disant que si je m'y sens bien, mes prestations me feront arriver en sélection. La Bundesliga est un championnat du top 3 européen, c'est ce que je souhaitais. Je ne sais pas si c'est un choix audacieux, mais j'ai vécu en Grande-Bretagne pendant douze ans, il y a donc la volonté de découvrir autre chose. Mon allemand ? Je ne suis encore nulle part (rires). Le temps de m'installer, j'ai passé un mois et demi à l'hôtel, j'ai dû gérer des blessures ... Maintenant, je vais m'y mettre pour pouvoir dire quelques phrases. 

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