Franky Vercauteren, nouvelle injection d'ADN du duo Coucke/Verschueren
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Avec l'arrivée de Frank Vercauteren, la direction anderlechtoise a pris une décision probablement nécessaire, mais également une décision populaire auprès du public. Pas une première en temps de crise ...
En musique, un gimmick est une suite de notes se répétant de manière à accrocher l'oreille de l'auditeur ; le terme est passé dans le langage commun et décrit un truc, une astuce censée faire sensation - avec généralement un sens péjoratif, comme si le côté répétitif du dit "gimmick" était en quelque sorte une façon de piéger le public naïf qui tomberait dans le panneau.
Depuis l'arrivée de Marc Coucke à Anderlecht, on peut dire que s'il existe bien un gimmick, c'est l'ajout de manière plus ou (beaucoup moins) subtile de ce que la nouvelle direction anderlechtoise appelle "l'ADN". Liste à peu près exhaustive ...
Novembre 2018 : Michael Verschueren et Pär Zetterberg
On l'oublierait presque tant il a pris de l'importance, mais Michael Verschueren était déjà une "caution ADN" de la part de Marc Coucke auprès du public : le nom Verschueren compte énormément à Anderlecht, "Mister Michel" restant une figure du club. Son fils n'a pas le même CV, n'a que peu l'expérience du football de haut niveau, mais connaît la maison Mauve et l'a dans la peau.
Dans ses bagages, Pär Zetterberg : difficile de faire plus iconique, plus apprécié des supporters que le Z, quatre fois champion, deux fois Soulier d'Or, joueur au style estampillé RSCA et clairement porteur de l'ADN anderlechtois. Son rôle ? D'abord intégré à la cellule de scouting (il avait déjà soufflé les noms de certains compatriotes suédois à l'ancienne direction), il est ensuite devenu l'un des nombreux assistants de Vincent Kompany, sans qu'on sache réellement quel est son impact.
Décembre 2018 : Frank Arnesen
C'est peut-être l'injection d'ADN la plus légère de la présidence de Marc Coucke : Frank Arnesen est revenu à Anderlecht 33 ans après y avoir joué et s'il avait été champion de Belgique, il n'était pas vraiment un nom chéri des supporters. C'est surtout son carnet d'adresse qui devait aider le club. Dix mois plus tard, il prend la porte sans avoir convaincu grand monde par son travail.
Mai 2018 : Vincent Kompany
C'est évidemment LE coup de maître de la direction : faire revenir Vincent Kompany dans un rôle de manager-joueur inédit. Au terme d'une saison catastrophique, il fallait clairement faire quelque chose pour se remettre le public dans la poche, pour repartir d'une page blanche avec, encore une fois, l'ADN du club au centre du projet. Si quatre mois plus tard, le projet semble avoir explosé au décollage, il ne faut pas oublier l'enthousiasme général qu'avait amené ce retour sensationnel d'un joueur encore bien trop grand pour la Pro League.
Septembre 2019 : Anthony Vanden Borre
Celui-là avait fait sourire : le lendemain d'une piètre défaite à domicile face à l'Antwerp, le RSC Anderlecht annonce officiellement ce qui circulait déjà depuis quelques jours en coulisses - le retour d'Anthony Vanden Borre au club, dans un premier temps pour retrouver la forme. Une aubaine pour le joueur et un coup à tenter sans rien à perdre pour le club, certes, mais le timing paraissait plutôt pratique.
Octobre 2019 : Franky Vercauteren
Voilà donc la dernière dose d'ADN en baxter offerte au patient Anderlecht : le retour du "Petit Prince du Parc Astrid" au ... Lotto Park, pour partager la couronne avec Vince The Prince. Un choix logique : Anderlecht avait besoin d'un T1 d'expérience, Vercauteren était probablement le meilleur choix libre même si les doutes existent sur ses capacités à coexister avec Kompany et à travailler avec les jeunes talents de Neerpede. Mais aussi, et ce n'est pas un détail, Franky Vercauteren est adoré des supporters, dont certains réclamaient déjà son retour cet été. Ils ont été contentés. Mais la direction mauve n'a plus énormément "d'atouts ADN" dans sa manche ...
Bonus ADN : les légendes
C'est une tradition instaurée par Marc Coucke : lors de chaque match à domicile, une ou plusieurs légendes du club viennent donner le coup d'envoi, s'adresser au public et recevoir une ovation. Une habitude un peu trop routinière aujourd'hui : des grands joueurs, l'histoire d'Anderlecht n'en manque pas et rendre leur venue si peu exceptionnelle a quelque chose d'un peu étrange, qui réduit peut-être l'effet qu'aurait la venue d'une icone du club à titre exceptionnel et avec une mise en scène un peu plus soignée. Mais c'est de l'ADN ...
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