Dossier Selemani : La demande a été rejetée, pas de faute grave de la part de l'Union
Photo: © photonews
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Ce vendredi, la demande que Faïz Selemani avait introduite contre l'Union royale belge des sociétés de football association (URBSFA) a été rejetée par le tribunal des référés de Bruxelles.
Faïz Selemani avait attaqué l'URSBFA en justice car celle-ci ne voulait pas l'autoriser à jouer avec Courtrai après sa rupture de contrat avec l'Union Saint-Gilloise. L'international comorien exigeait également une astreinte de 25.000 euros par jour et demandait au tribunal de suspendre la compétition.
Selon l'avocat du joueur, le litige aurait démarré quand l'Union a refusé de transférer l'ailier au KV Courtrai. Selemani s'était présenté le 14 août pour un entrainement et l'accès au terrain lui aurait été refusé. Le joueur a alors cassé son contrat avec le pensionnaire du Parc Duden pour s'engager dans la foulée avec les Kerels.
Selon le joueur, c'est l'URSBFA qui devait l'autoriser à jouer, ce que l'association a démenti. "L'URSBFA ne peut tout simplement pas déclarer qu'un joueur a le droit de jouer", affirme Me Audry Stévenart pour l'URSBFA dans des propos relayés par Belga. "Ce sont les clubs qui doivent eux-mêmes vérifier si un joueur a l'autorisation ou pas. Si un club adversaire constate qu'un joueur n'a pas l'autorisation, il peut introduire une plainte."
Le règlement de l'URSBFA prévoit qu'un joueur commet une faute grave lorsqu'il casse son contrat de façon unilatérale. Celui-ci ne peut alors plus jouer durant la même compétition pour un autre club dans la même division.
Dans son ordonnance, le juge bruxellois a statué qu'à première vue il n'y a pas de faute grave de la part de l'Union Saint-Gilloise et il a rejeté la demande de Selemani à l'encontre de l'URSBFA. Le Courtraisien peut toujours faire appel de cette décision.
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