Interview Jonathan Hendrickx retrouve le Standard : "J'aurais pu être plus patient"
Photo: © SC
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Produit rouche, le latéral droit de Lommel a pointé le bout du nez dans le noyau pro liégeois lors de la saison 2011-2012, mais n'a jamais reçu sa chance. Pour son retour en Belgique, après des passages aux Pays-Bas, en Islande et au Portugal, le tirage de la Croky Cup lui offre des retrouvailles.
Pas en grande forme en D1B, Lommel affronte le Standard en bord de Meuse, un mois après avoir éliminé Temse (4-0) pour son entrée en matière en Coupe. Revenu d'Islande, Jonathan Hendrickx, 25 ans, pourrait enchaîner une nouvelle titularisation face à son club formateur.
Ça a déjà beaucoup parlé du Standard dans le vestiaire?
Cette rencontre nous motive. Quitte à jouer une équipe de D1A, on voulait tirer une grosse équipe et avec le Standard, on va affronter un club du Top 3. Nous, nous n'avons rien à perdre, on sera clairement le petit poucet. Espérons que ce match nous permette de nous lancer.
Tu es directement devenu une valeur sûre dans l'effectif, on suppose que tu n'aimerais pas être ménagé ce jeudi.
Je serais fort déçu, c'est certain. Ce n'est pas dans les plans du club de jouer avec une équipe B. Je pense qu'il y aura quelques changements, mais pas tant que ça.
Michel Preud'homme a lui déjà fait tourner son effectif dimanche, mais cela n'a pas fait baisser la qualité pour autant. Cela ne va pas vous faciliter la tâche.
Le Standard a constitué un noyau pour jouer sur tous les fronts. Puis ils auront à coeur de se rattraper après l'élimination contre Knokke l'an passé. On l'a bien vu dimanche, ils ont gagné 3-0 sans forcer avec des joueurs qui n'avaient pas l'habitude de jouer ensemble. Il y a beaucoup de qualité, on fera de notre mieux de notre côté et on verra ce que cela donnera.
Tu connais encore du monde de l'époque?
Oui pas mal de personnes, cela fera plaisir de les retrouver. J'étais dans le noyau avec Pocognoli, Goreux et Polo Mpoku, j'avais côtoyé Mehdi Carcela auparavant et Arnaud Bodart que je croisais à l'Académie. Puis il y a Eric Deflandre, le kiné Ludo et le magasinier Stani.
Tu étais considéré comme un bon espoir, mais tu n'as pas percé au Standard. Que t'a-t-il manqué?
C'est une question que je me suis souvent posée et à laquelle je n'ai jamais trouvé de réponse claire, même si je vois quelques raisons. Physiquement, je n'étais pas prêt à prétendre à une place de titulaire à 18 ans. Je suis arrivé à maturité plus tard. Le départ de mon frère (Gaëtan, médian du Sporting Charleroi, ndlr) vers le Racing Genk a aussi changé certaines choses.
Le départ de mon frère vers Genk a été mal perçu
Cela avait été mal perçu par Jean-François De Sart (le directeur sportif, ndlr) et ma relation avec lui s'est alors déteriorée. Il faut pouvoir être au bon endroit au bon moment et j'ai préféré rejoindre le Fortuna Sittard. Je voulais franchir un pas et jouer face à des hommes, au lieu de rester une année de plus en U21. Je m'attendais à plus après deux titres de champion en Espoirs.
Tu n'as pas quelques regrets?
Oui, je pense que j'aurais pu faire un peu plus. Ou j'aurais pu être un peu plus patient en attendant encore en U21. Mais ce départ m'a aussi permis de vivre d'autres expériences, c'est comme ça.
Jouer à Sclessin, tu l'attendais?
C'est particulier c'est sûr. J'avais vécu une sélection avec le Standard en Europa League, mais j'étais resté sur le banc tout le match contre le Wisla Cracovie. C'est un stade dans lequel j'ai toujours voulu jouer, même si je sais qu'il ne sera pas rempli ce jeudi.
Mais n'aurais-tu pas préféré affronter Charleroi pour défier ton petit frère?
Le Standard c'est top... Mais ça aurait été sympa aussi, c'est vrai. Tout compte fait, j'aurais préféré affronter Gaëtan (rires).
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