L'histoire d'amour-haine de Felice Mazzù avec la Coupe de Belgique

L'histoire d'amour-haine de Felice Mazzù avec la Coupe de Belgique
Photo: © photonews

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Felice Mazzù se déplace à Renaix avec le Racing Genk. Comme il le sait bien lui-même, la Coupe peut réserver des surprises : à ses débuts, coach Mazzù a surpris des clubs de D1. Avant de vivre une relation plus compliquée avec la compétition ...

Ce n'était pas encore la D1A et son équipe évoluait dans des divisions différentes de la D1 Amateurs et la D1B, mais Felice Mazzù a de bons souvenirs en Coupe de Belgique avec le White Star Woluwé, ce qui lui permet de se déplacer ce mercredi avec méfiance : "Il y a toujours des surprises en Coupe et je le sais parce que j'en ai créé moi-même", rappelle-t-il. 

Un quart de finale de belle mémoire

La saison la plus aboutie de Felice Mazzù avec le White Star Woluwé est peut-être sa première : en 2010-2011, le futur coach de Charleroi promeut son équipe en D2 au terme de la saison et réussit l'exploit d'atteindre les quarts de finale de la Coupe avec le modeste club bruxellois. Il élimine Zulte Waregem (2-1) en seizièmes de finale avant de faire connaître le même sort à Lokeren en huitièmes (1-0).

Seul Gand sortira l'un des petits poucets de la compétition, qui sera éliminé la saison suivante dès le cinquième tour préliminaire par ... Renaix, alors en D3. On est prêts à parier que Felice s'en souvient encore au moment d'affronter cette équipe en seizièmes avec Genk. En 2012-2013, le parcours s'arrêtera en seizièmes face au KV Courtrai. 

Avec le Sporting Charleroi, les ambitions évolueront (progressivement) : si Felice Mazzù arrive dans un club qui veut grandir tranquillement et au sein d'un projet ambitieux, mais patient, il verra rapidement les attentes changer. Mehdi Bayat ne s'en cache pas : il veut un trophée et pour ce faire, la Coupe est clairement l'option la plus réaliste, celle qui permet aux Carolos de rêver. 

Des années de frustration 

Après une élimination en huitièmes lors de sa première saison avec les Zèbres, Felice Mazzù atteint pour la deuxième fois de sa carrière les quarts de finale en 2014-2015. En aller-retour, il sera sorti de justesse par le Cercle de Bruges. Saison suivante, premier tirage malchanceux d'une longue série et élimination dès les huitièmes de finale des oeuvres de Genk. 

En 2016-2017, on se dit que le Sporting Charleroi peut y croire : les Carolos sortent le RSC Anderlecht aux tirs au but et on ne se cache plus au Mambourg. Mais c'est encore Genk qui se tient entre Mazzù et ses rêves de Coupe, en quarts de finale cette fois. Un stade à nouveau fatal il y a deux ans quand Bruges écrase (5-1) Charleroi sans aucune discussion possible.

Le tirage n'est décidément pas du côté des Zèbres, qui affrontaient la saison passée ... le Racing Genk en huitièmes et ce alors que le tableau est incroyablement faible dès ce stade (plus de Standard, d'Anderlecht ou de Bruges) avec une finale qui se jouera entre deux équipes de D1B. Résultat : à aucun moment dans sa carrière Felice Mazzù ne rejoindra le dernier carré d'une Croky Cup. 

Retrouver ... Charleroi ? 

On se dit que c'est écrit : si Genk a sorti à trois reprises Mazzù en Coupe lorsqu'il entraînait les Zèbres, ne serait-ce pas logique que ce soit désormais avec les Limbourgeois que le Carolo brise le signe indien ? Mieux, est-ce que le destin ne lui réserve pas un Charleroi - Genk qui ferait probablement hurler Mehdi Bayat (et qui commencerait quand même à nous faire questionner la chaleur des boules au tirage), mais serait si symbolique pour permettre à Felice Mazzù de se rapprocher de son rêve de trophée ? 

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