Perte de poids, apprentissage rapide de l'italien ... : Lukaku raconte son adaptation
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Romelu Lukaku est arrivé à l'Inter Milan avec les crocs et un seul objectif : prouver à ses détracteurs qu'ils sont dans le faux depuis le début.
Romelu Lukaku s'est déjà adapté magnifiquement à l'Inter Milan : deux buts en deux rencontres et une implication de tous les instants expliquée par un point surtout - Rom a décroché le transfert de ses rêves. "La première finale que j'ai regardée dans ma vie, c'est celle de 1998 entre l'Inter Milan et la Lazio Rome (3-0 pour les Nerazurri, nda). J'aime ce club, cette région et j'ai l'impression que l'Inter peut être le club dont j'ai besoin", estime Lukaku en conférence de presse dans des propos relayés par ESPN.
L'Angleterre ? "Je ne voulais plus y être", se contente de déclarer l'attaquant milanais. "C'est le bon transfert pour moi, nous avons un groupe de qualité et je veux construire quelque chose ici".
Une adaptation particulière
Et pour mettre toutes les chances de son côté, Lukaku, polyglotte de naissance ayant grandi dans une famille trilingue (français, néerlandais, lingala), a décidé d'encore faire parler son don des langues : il a appris l'italien en quelques mois, débutant en avril dès que l'éventualité d'un départ en Serie A se profilait.
"En juillet, j'avais un niveau conversationnel. En arrivant, j'ai demandé à mes équipiers de me parler en italien, pas en anglais, comme si j'arrivais d'un autre club de Serie A et pas de Manchester", révèle Lukaku. Pas seulement pour des raisons humaines, mais aussi professionnelles : "C'est important pour moi de pouvoir communiquer avec mes équipiers. Où je veux le ballon, comment, derrière le défenseur, à côté, devant : ces termes ne se traduisent pas, il y a des subtilités dans chaque langue".
Maintenant, mon corps est prêt
Un autre point a été souligné, parfois avec un peu de grossièreté, par les médias anglais : la forme physique de Romelu Lukaku, qui semblait plus massif. "Mon problème est que j'ai toujours eu un système digestif très rapide, mais que d'après la nutritionniste consultée en arrivant à Milan, ce n'est plus le cas. Nous avons donc fait des adaptations", reconnaît le buteur. Résultat : plus de 4 kilos perdus en une douzaine de jours. Son taux de masse graisseuse est désormais parmi les plus bas de l'équipe. "Maintenant, mon corps est prêt", conclut Lukaku.
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