Quels sentiments ont envahi Verschaeren lors de sa rencontre avec les Diables Rouges ? Il répond

Yari Verschaeren n'a pas peur.  De la même façon qu'il n'a pas eu peur lors de sa première montée au jeu avec Anderlecht sur le terrain de Saint-Trond.  A cette époque, tout le monde voyait déjà qu'il avait quelque chose de spécial.  "Je ne m'y attendais vraiment pas" a expliqué Verschaeren au sujet de sa sélection. "Je sais que les résultats ne sont pas encore si bons à Anderlecht.  Mais je suis content que le coach regarde plus loin que les résultats uniquement."

"Non, je n'ai pas peur que cela aille trop vite.  Cette semaine, je verrai bien où j'en suis.  Je pense que c'est mieux pour mon développement que je puisse déjà m'entraîner ici au lieu de jouer avec les Espoirs.  Je dois seulement m'amuser et nous verrons bien par la suite.  Je vais me trouver sur un terrain avec des gars qui jouent dans les meilleurs clubs du monde.  Quoi qu'il arrive, je vais apprendre."

Il a même déjà discuté avec son idole : "Eden Hazard, oui.  C'était mon idole.  Sur le plan technique et des actions, je le regarde vraiment.  Mais je pense que je peux apprendre de tout le monde ici.  Il y a tellement de qualités réunies."

En tout cas, il a déjà un guide : "Je suis arrivé avec Leander Dendoncker ici.  Nous avons le même manager et cela me paraissait bien de venir ici avec quelqu'un qui connaît déjà l'équipe nationale."

Roberto Martinez lui a déjà conseillé de ne pas commencer à trop réfléchir : "Je lui ai parlé.  Il m'a simplement dit de faire ce que je fais avec Anderlecht.  Je ne dois pas changer.  Il m'a aussi expliqué comment nous allons jouer.  Et ma position reste la même" conclut-il.