Michael Verschueren: "Je me donnerais un sept ou un huit sur dix"

L'heure est au bilan pour le Sporting d'Anderlecht après un mercato de plus de deux mois : 39 transactions sur le marché des transferts, rien que pour l'équipe première.

"Je me donnerais un sept ou un huit sur dix, avec Kompany comme gros coup du mercato", estime Michael Verschueren dans des propos relayés par le journal Le Soir.

Malheureusement pour les Mauves, attirer un nouvel attaquant dans les dernières heures du mercato a été un échec. "On ne voulait pas non plus faire un panic buy. 80 % des dossiers reçus ont été classés sans suite. Pour les autres, on a fait notre job, mais on ne voulait pas d’un joueur qu’on ne connaissait pas", explique Verschueren.

Le nom de Michy Batshuayi a brièvement été sur les lèvres des experts mais le transfert n'était pas envisageable pour le directeur sportif du RSCA : "Son salaire est inatteignable, même pour Bruges qui est en Ligue des champions. Ce n'était pas à l'ordre du jour".

Le dossier Diagne

Dans les derniers moments du mercato, alors que les Mauves semblaient tenir leur nouvelle recrue offensive, le Club de Bruges a joué les trouble-fêtes. Mbaye Diagne, joueur du Galatasaray, avait donné son accord à Anderlecht mais a retourné sa chemise à la dernière minute pour mettre le cap sur le Jan Breydel.

"Je pensais avoir réussi un deal . Je me pose des questions. Si Bruges était au courant qu’il y avait un accord avec Anderlecht, c’est très dommage. Moi, si j’avais su, je ne l’aurais pas fait. C’est pour cela aussi qu’on veut éviter des fuites dans la presse, parce que cela complexifie les dossiers. Si Verhaeghe avait su deux semaines avant pour Kompany, il l’aurait aussi peut-être appelé. On verra si Diagne a fait le bon choix dans un club où il y a sept ou huit attaquants", confie Verschueren.

Enfin, Verschueren n'écarte pas la possibilité de recruter rapidement à l'avenir : "Un attaquant libre ? Il n’y a rien sur la table mais on ne sait pas ce qu’il se passera dans le futur".