Interview Hugo Vidémont de Tubize à la Lituanie : "Je rêve de jouer l'Europe"
Hugo Vidémont a quitté l'AFC Tubize cet été après deux saisons et a décidé de changer drastiquement d'environnement puisqu'il a rejoint la Lituanie et le club de Žalgiris, à Vilnius.
Hugo Vidémont (26 ans) aura évolué deux saisons à Tubize (52 matchs, 6 buts) avant d'opter pour une nouvelle aventure à l'Est, lui qui avait déjà connu le Wisla Cracovie avant le Brabant Wallon. "Je tiens à dire que j'avais adoré mon expérience à Cracovie, malgré de gros problèmes de salaire - certes pas aussi graves qu'à Tubize", nous déclare d'emblée le Marseillais.
"J'avais adoré la ville, le pays, ça a pesé dans la balance au moment de retourner vers les pays de l'Est. C'est l'occasion de découvrir une expérience de vie, de sortir de ma routine. C'est aussi pour ça qu'on fait ce métier", estime Vidémont. Car être casanier, très peu pour lui.
Ma femme est aussi enthousiaste que moi à l'idée de vivre en Lituanie
"Je sais que c'est très ... Français, d'aimer rester chez soi. Je ne sais pas comment ça se passe en Belgique". Nous lui mentionnons l'exemple de Marvin Ogunjimi, globe-trotter un peu moqué chez nous. "Pourquoi se moquer ? Il faut bien gagner sa vie, premièrement ; ensuite, sans sortir de chez soi, on ne sait pas comment c'est ailleurs", pointe l'ex-Tubizien, soutenu par sa famille.
"Là, je cherche un appartement, dès que j'en ai trouvé un, ma famille va me rejoindre. Ma femme était aussi enthousiaste que moi en entendant parler de la Lituanie", sourit Vidémont. "C'est le bout de l'Europe, pas le bout du monde. Mais même si c'était le cas, une aventure plus exotique en Asie, ça ne me déplairait pas, pourquoi pas!".
L'Europe, un objectif
Mais Hugo Vidémont reste un joueur de football, avec ses ambitions. "Malheureusement, moi qui espérais me relancer ici, je ne peux pas dire que j'y sois arrivé en deux saisons. Mais je garde une ambition, un rêve dans ma carrière : jouer l'Europe", affirme-t-il.
"Zalgiris est un club qui joue chaque saison les préliminaires de l'Europa League, voire de la C1, si on est champions. Je veux donc tout donner pour y arriver". Dans cette optique, mieux valait rejoindre le top dans un "petit" pays que retourner en France : "J'avais des offres en France, oui, mais pas intéressantes, insuffisantes. Même chose en D1B, en Belgique, des clubs m'avaient contacté mais ça ne m'intéressait pas".
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